Déchaînés les st-egrèvois, sans doute puisque, à l’exception d’une épreuve, toutes ont vu un record personnel tombé.


photo_piscine.jpgSi Yann Vazart avait probablement dû faire partie des déçus de la veille, son 100 brasse en 1’09 »01 ne lui ayant pas permis d’aller en finale, la donne a changé ce samedi. Après une série du 200 brasse rondement menée qui lui permet de conquérir le 11ème rang, il se présente confiant en finale B. Pourtant dès les premiers 25 il est lâché et de beaucoup, un classique me direz-vous, 15 »51 au 25 ne représentant pas un départ canon. Comme d’habitude il maîtrise sa course, franchit le 100 en 1’10 »98 puis revient sur ses adversaires au point de disputer le sprint final avec la plupart. Au final grâce à une course très régulière 33 »7, 37 »2, 38 »1, 38 »1, il réalise un superbe 2’27 »28, nouveau record 17 ans (il n’a que 16 ans rappelons-le).

Clément Brun avait failli la veille priver Julien Da Mota de son record USSE 15 ans du 100 brasse (3 centièmes auraient suffi), il récidive sur le 400 4N en terminant 1er de l’ensemble des séries du matin en 4’53 »97 soit à 32 centièmes du record USSE 15 ans de Yann Vazart. Dès le 100 papillon exécuté en 1’05 »97 on savait qu’il était parti pour un temps canon. Bien évidemment le dos fut le plus délicat à négocier (1’17 »), ses adversaires en profitèrent pour le passer, mais la brasse qui suivait lui permis de reprendre le dessus brillamment (1’21 »). Il restait à conclure en crawl, ce qui au départ n’était pas gagné, mais l’énergie fut sienne et il bat au sprint son dernier adversaire direct (celui de la 5). Un record battu de près de 6 » et une nouvelle qualification aisée pour les nationaux 2 viennent récompenser ses 4’53 »97 de souffrance. Petit plaisir supplémentaire au 50 papillon lord duquel il franchit les 29 » (28 »91). Objectifs atteints !

Les ambitions de Robin Pla et Quentin Piveau le furent aussi (atteintes), pas complètement malgré tout puisque qu’après des séries du 100 dos en 1’00’’54 et 1’03’’40, ils se subliment en finale : 1’00’’36 pour Robin, 1’03’’01 pour Quentin. Super mais il manquait un petit quelque chose : un passage sous la minute pour Robin, un passage sous les 1’03’’ pour Quentin. Peu importe, on sait qu’ils étaient heureux quand même.

Heureux, Yannis, pas vraiment, après une journée du vendredi à vomir tout ce qu’il mangeait, il aurait aimé ingurgiter plus le samedi, il était affamé, mais hélas il convenait d’attendre (ordre du médecin). Se présenter sur un 200 libre sans autre chose que des malheureuses céréales dans le ventre n’était guère un avantage lorsque l’on ambitionne une qualification pour les nationaux 2. Courageusement il essaya, partit vite, trop vite, la douleur s’installa et la vitesse décrut. Il sauve cependant l’essentiel en battant son record de 4 centièmes (2’13’’92), un exploit vu le contexte. Demain il nous reviendra en meilleure forme, c’est sûr !

Forme dont Fanny Arnaud regorge, c’est certain. Elle débute son 200 brasse en 17’’61, poursuit en passant au 50 en 38’’9 et au 100 en 1’23’’. Tout se présentait bien jusqu’à ce qu’elle décide d’accèlèrer le rythme, trop hélas puisque les temps ne suivirent plus. Les derniers 50 sont difficiles mais l’avance glanée au départ lui permet quand même un excellent 2’56’’38 (3ème record personnel battu au 200 brasse depuis le début de l’année en 3 courses).

Lou Gautier aurait bien aimé être dans le lot de celles ayant battu un record ce jour, il s’en est fallu de peu puisqu’elle termine son 50 papillon en 30’’28 contre 30’’26 à Montélimar. Pas de signe indien, non, un certain manque d’expérience combiné à de beaux progrès en début d’année ont rendu cette tâche plus difficile qu’elle ne l’’aurait aimé. Lou manque d’expérience, elle en a glané et reviendra plus forte en 2014, c’est sûr !

La seconde journée se termine donc aussi positivement que la première. Les troupes st-egrèvoises sont en forme et ambitieuses, une combinaison de premier choix, de bon augure pour les performances.