Huit des neuf st-egrèvois qualifiés nageaient lors de cette dernière journée. Récit de leurs performances en série.


Franck Brissot entrait en scène ce dimanche donc avec une idée très précise en tête : « aller aux nationaux 2 », le suspense ne fut pas ménagé longtemps. Sa puissance hors norme fit une nouvelle fois merveille même s’il ne fût nullement question de finale A, il pointa au 12ème rang du 50 brasse en 30’’81 soit quelques centièmes en dessous de la barrière obligatoire. Même si ce temps reste encore éloigné de son record personnel il se fait plaisir en franchissant de nouveau le cap symbolique des 31’’. Nouvelle chance en finale B l’après-midi puisque le ticket est gagné.

Billets aussi pour Clément Brun, billet pour la finale B du 200 papillon en 2’28’’46 ce qui est fort honorable et attendu mais surtout billet pour les nationaux 2 au 200 4 nages et là le record personnel est au bout, battu et bien battu : 2’26’’16. Clément Brun réussit là sa meilleure course des interrégionaux grâce à un fort étonnant parcours de brasse en 42’’93 qui succède à de bons 31’’24 en papillon et 38’’16 en dos.

Quentin Piveau est décidément déchainé. Après avoir pulvérisé les records USSE 13 ans sur 100 et 200 dos les jours précédents, il continue sur la même voie en atomisant celui du 200 4N en 2’28’’51 glanant encore 5’’ sur son record. Rappelons qu’il a amélioré depuis le début de l’année son record de 14’’ et celui du club 13ans de 7’’.

La performance de Quentin a-t-elle dopée Yann Vazart, difficile de le savoir mais le Yann un rien malhabile du 400 4N a cédé la place ce matin-là à un Yann conquérant : 2’17’’09, ce qui signifie qualification pour la finale du 200 4N, qualification pour les nationaux 2 facile et surtout nouveau record du club 15 ans battu de 3’’. Le secret de cette mixture, une fin étonnante en brasse (39’’51) et plus d’écroulement en libre (32’’68). Cela suffisait-t-il à son bonheur ? Non bien sûr, Yann voulait aussi le record USSE 15 ans du 100 libre, ce record établi par Olivier Petitcuenot le 7 avril 1985 aux critériums nationaux cadets (à Boulogne-Billancourt) avait résisté 27 ans, il ne franchira pas ce cap puisque Yann à la fin de sa course lève le bras en l’air. Oui Olivier a cédé, l’on apprendra deux heures plus tard que Yann pensait avoir réalisé 56’’10, il s’était trompé de ligne, le new record est en fait de 55’’77.

Pas de record pour Robin Pla sur le 200 4 Nages mais une place en finale B pour laquelle il est très ambitieux, Robin veut continuer son parcours sans faute, parcours confirmé par une qualification en finale C du 50 dos, 29’’07 avec encore un record personnel à la clé. Mais, cette finale il ne l’honorera pas, consacrant toute son énergie restante au 200 4N, la tension est grande, libération l’après-midi dans quelques heures.

Tension qui est de moins en moins d’actualité pour Maëlys St-Martin qui domine outrageusement les séries du 200 brasse en 2’39’’61, si loin devant les autres que l’on pense que le titre ne pourra lui échapper. Le 200 4N est moins facile, fatigue ou pas ? Difficile à dire mais la finale A devient aussi d’actualité malgré un moyen 2’29’’52. La matinée prouve une nouvelle fois malgré tout que la Maë des championnats est revenue à un très bon niveau et c’est cela l’essentiel.

Revenue, elle l’est aussi, Gabrielle Sicardy, après un passage à vide de 3 ans est revenue au top. Certes sa course n’est pas parfaite au 200 papillon, 2’38’’12, mais la perspective de nager la finale B avec un stratégie différente (partir plus tard) existe, le coup va être tenté et qui sait le bonheur peut être au bout.

Pour Yannis Brotel, c’était un quitte ou double. Yannis était passé maître de ce jeu aux championnats départementaux à Chattes puis aux interrégionaux à Montélimar, il tenta une nouvelle fois le pari à Montluçon : 37 »85 au 50 brasse. Cela n’est pas suffisant pour son bonheur mais il ne renonce pas, dès l’après-midi il a recommencé à traviller pour aller encore plus loin, toujours plus loin, l’été sera sa seconde chance

Fin d’une matinée épique, 7 des 8 engagés nagent de nouveau l’après-midi. Suspense !