Pluie de records chez les avenirs-poussins, Natacha Tournier en profite pour s’adjuger deux médailles d’or.


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On le sait les jeunes font rarement du surplace, Natacha le confirme donc en battant ses records sur 50 libre (46’’45) et 50 pap (56’’64), ces deux excellents temps lui permettent d’empocher les médailles d’or remises au meilleur avenir sur chacune des deux épreuves. Etonnamment c’est Nolwenn Fougères qui emporte celle du 50 brasse en 58’’00 tout en améliorant son 50 libre un peu plus tard (49’’13). Etonnamment car Nolwenn très tendu en début de saison n’est en section compétition que depuis quelques mois seulement. Papa a du être content en revenant des championnats d’Europe de triathlon.

Pour les autres pas de médailles, d’une part parce que seul le premier était récompensé mais aussi parce que les poussines devaient d’abord participer aux finales pour les gagner. Néanmoins la récolte de records fut bonne. C’est ainsi que Léna Durand progresse encore (50 libre en 51’’52), que Yasmine Felahi suit la même voir (50 libre en 52’’23, 50 brasse en 59’’52), que Lucie Guillemain d’Echon bat son record du 50 papillon (52’’34), que Marianne Guillon (la plus petite du lot : 2004) va encore plus vite qu’aux Abrets (50 libre en 58’’50, 50 brasse en 1’01’’94), qu’Estelle Macaire s’améliore en dos (54’’57), que Manon Peyronnet cartonne une nouvelle fois (50 libre en 40’’13, 50 pap en 46’’82) s’autorisant ainsi des finales. Quelle belle brochette de futurs bonnes, voire très bonnes nageuses me direz-vous à juste titre ! Vous avez raison d’autant que je tenais surtout à souffler un coup avant de continuer sur ma lancée.

Deux records sur deux battus par Maëlle Vair en grande forme (50 libre en 53’’51, 50 brasse en 1’08’’10), autant par Emma Mouane (50 libre en 59’’08, 50 brasse en 52’’29) et Saren Zana (50 libre en 57’’56, 50 brasse en 1’12’’57).

Quant à Sofia Sforza elle méritait bien un satisfecit spécial puisque celle qui nous gratifiait d’excellents entraînements depuis deux ans avait beaucoup de mal à concrétiser en compétition, ce fut fait ce jour tant en nage libre (46’’76) qu’en brasse (54’’70) avec de plus une finale à la clé, comme quoi le travail paie toujours.

Vous pensiez que j’en avais fini ! Non pas encore car il me reste à parler de la progression des 2000. Léa Menutti la révélation 2010-2011 nous gratifie d’un bon 50 brasse en 52’’29 sans toutefois être au top en nage libre (38’’87). Noémie Serra progresse rapidement tant en nage libre (48’’99) qu’en brasse (59’’66). L’avenir est devant elles.

Pour Justine Brun (la meilleure des 2001) pas de record en série (50 dos en 43’’16, 50 pap en 41’’27) mais ces temps lui suffisent pour se qualifier dans les finales A de ces épreuves où elle promet de cartonner comme d’habitude (réponse à suspense dans le C.R. à venir des finales).

Avec une telle masse d’avenirs-poussins on pourrait s’attendre à une grande densité en benjamines, ce ne fut pas le cas mais celles qui nous représentèrent furent brillantes : Julia Turin toujours blessée continue malgré tout à progresser (200 libre en 2’49’’81, 200 brasse en 3’16’’13), Julie Alves la néophyte toujours gaie se contente d’un bon 200 libre (3’30’’97).

Il restait aux minimes à assurer ce qu’elles tentèrent de faire bien évidemment. Peu de records à leur actif pourtant : Clémence Bonnet s’en tire pourtant magnifiquement bien sur le 200 libre (2’35’’02) tout comme Céline Thooris (2’54’’53). Pour Fanny Arnaud (200 libre en 2’43’’15, 200 brasse en 3’03’’69) et Gabrielle Sicardy (200 pap en 2’54’’53), on attendra de se prononcer sur leur forme du moment au regard des temps en finale.