Tout comme leurs homologues féminins les avenirs-poussins n’ont pas raté l’occasion pour démontrer leur motivation et leur combativité. Chez les plus grands Yann Vazart et Quentin Piveau continuent leur marche en avant.


Quelle liste incroyable de records sur 50 m pour une catégorie avenirs-poussins riche en talent. Commençons par ceux ayant battu deux records en deux courses :

Eric Vazart : grosse progression, en papillon (51’’52), plus modérée en dos (50’’60).

Rémi Brazzolotto : progression en dos (50’’27, temps étonnant en brasse (54’’59).

Léo Caulier : au top en crawl (38’’04), très bon en brasse (52’’95).

Lilian Curtaud : une progression fabuleuse tant en brasse (55’’77) qu’en crawl (58’’21).

Anton Gerbelot : bonne entrée en matière sur 50 C (49’’04) et 50 dos (57’’13).

Joanin Macaire : le plus jeune de la compétition s’améliore en brasse (1’10’’50) et franchit la minute en crawl (59’’55).

Hugo Molé : très rapide en crawl (48’’68), moins en brasse (1’02’’03).

Pierre Tranchant : une vraie bombe au 50 libre (42’’95), en améliration sur le papillon (58’’22).

Deuxième groupe, ceux ayant battu un record ou moins :

Romain Cœur : record sur la brasse (1’06’’81), pas sur le crawl (57’’41).

Fantin Macaire : papillon moyen (48’’51) mais grosse amélioration en brasse qui lui permet de conquérir la médaille d’or en avenirs dans cette catégorie (51’’67).

Florent Macaire : un jour sans record pour Flo. , tant pis cela arrive et il deviendra très fort dans l’avenir (50 dos en 49’’85, 50 pap en 56’’23).

Tristan Macaire : pas en pointe dans sa spé (50 dos en 50’’60), mais en amélioration en crawl (47’’98).

Youenn Tassy Renan : En amélioration en brasse (1’04’’79) mais pas en nage libre (battements encore trop faibles : 58’’13).

Catégorie benjamins maintenant. Quentin Piveau continue sur sa lancée de progression ininterrompue depuis deux mois en signant deux magnifiques temps : au 200 libre (2’32’’57) et au 200 dos (2’47’’29). Pour Yannis Brotel, un peu moins en verve ces temps-ci, on appréciera un record sur 200 brasse (3’28’’65) et une performance honorable sur 200 libre (2’50’’78). Quant à Grigory Nesvijevski un rien malheureux en brasse (disqualifié) il ne put guère se faire plaisir dans une discipline plus ingrate pour lui (200 libre en 3’02’’67).

Peu de minimes au départ du Grand prix mais leur talent compense leur faible nombre. Adrien Chevaleyre assure l’essentiel en sa qualifiant sur la finale de brasse ( 200 en 3’13’’71) tout en battant son record personnel en nage libre (200 en 2’53’’24). Yann Vazart est lui, une nouvelle fois, impérial, il signe un magnifique 2’15’’75 au 200 libre (RP) 1 heure après avoir pulvérisé son record du 200 brasse (2’50’’07). La seule inconnue est dans l’immédiat de deviner la spécialité future de Yann tant son éclectisme laisse aujourd’hui de portes ouvertes.P1040408_yann_adrien_site.jpg

Et les cadets Juniors-seniors me direz-vous, eh bien comme d’habitude ils n’ont pas eu la tâche facile car leurs records sont souvent bien accrochés. Un seul Record personnel est donc à déclarer pour Adrien Chevalier au 200 libre (2’39’’16) et deux pour Simon Forest (200 brasse en 3’11’’67, grosse amélioration et temps intéressant et 1’31’’32 au passage de ce même 200). Pour le reste que se soit pour le 200 dos d’Adrien (2’48’’59), pour Yann Turin au 200 libre (2’28’’13) ou pour Julien Ursini au 200 brasse (3’10’’89), on peut dire que l’essentiel était de participer.

Pas de records non plus pour les ténors : Louis Grossmann-Wirth approche cependant son record du 200 pap (2’20’’76), pas celui du 200 libre par contre (2’05’’72). Pierre Jaillet (2’37’’63 au 200 brasse) fait souffrir un Julien Da Mota extrêmement convaincant (2’35’’43), rendez-vous est pris pour la finale. Chez les maîtres enfin, Thierry Grenet n’est pas au mieux sur son 200 libre (2’24’’16), Franck Zana s’envole à l’opposé sur son 200 brasse qu’il parcoure en 2’54’’24 et promet lui-aussi une belle finale.