Amalgame de nombreuses stratégies différentes, l’expédition st-egrèvoise vers St-Marcellin a surtout été l’occasion de se tester.

Il y avait ceux qui revenaient à peine du meeting de Villefranche et qui désiraient soit se donner une 2ème chance de performer, soit varier un peu les épreuves et sortir de leur spé.

Il y avait les juniors de niveau départemental, avides de performances, qui souhaitaient avant tout reprendre la compétition et se faire plaisir.

Et il y avait aussi les anciens qui reprenaient du service et qui voulaient se situer avant les interclubs.

Dans la première catégorie, on trouve un Florian Caullier toujours aussi explosif et incisif qui signe deux super chronos, au 50 dos (29 »82) et surtout au 50 libre (24 »88). Si son temps en dos lui offre une place dans le Top 20 Toutes années confondues (14ème précisèment), ses 24 »88 sont encore de bien plus belle facture puisqu’elles lui offrent une 7ème place au classement USSE. Florian est vraiment devenu le crawler junior le plus menaçant pour ses ainés.

Un seul record pour Nico Eyer ce week-end. Après une remise en jambes à Villefranche, Nico espérait se rapprocher de son meilleur niveau. Au 200 4 nages, le record l’attendait à l’arrivée (2’26 »36) mais en nage libre le résultat fut plus mitigé. Il fut plus rapide sur le 400 (4’39 »39) et pas trop mal sur le 800 (9’37 »28) mais un peu moins bien sur le 200 (2’11 »27).

Situation un rien similaire pour Lorenzo Foltran. Déçu par son 50 libre en 25 »64 et son 100 en 58 »12, il améliore néanmoins son 200 4N en 2’26 »05, idem pour Maëlle Odille qui performe sur le 50 brasse en franchissant la barre symbolique des 40 » (39 »30) mais reste en dessous de son summum de la semaine précédente sur 50 libre (25 »96), 100 libre (1’05 »45), 50 dos (35 »81), 50 papillon (35 »56). Pour aucun des deux cela ne remet en cause leur excellent niveau de début d’année.

Quant aux frères Macaire, Fantin et Joanin, ils avaient décidé de se tester hors de leur spé. Fantin remet à jour tout à fait logiquement son 50 libre (26 »60) et son 50 dos (29 »48), un seul regret une disqualification au 200 papillon (2’22 »). Si l’on tient compte du fait qu’il a nagé en maillot le bilan est très prometteur. Joanin, de manière attendue, progresse au 200 4 nages (2’26 »50) et démontre ses nouvelles aptitudes en brasse (1’16 »88 au 100). Le marathonien de l’année continue sa construction méthodique d’un niveau toujours plus elevé.

Deuxième catégorie donc les jeunes, l’on sait qu’ils adorent battre leurs records personnels et n’hésitent jamais à beaucoup nager, ce fut le cas pour un Benjamin Pottier, toujours aussi motivé, et de plus en plus performant : 50 dos en 36 »16, 100 dos en 1’17 »96, 50 brasse en 38 »78, 100 brasse en 1’24 »09.

Même dynamique pour Aurélien Chevaleyre, un sans-faute qui se traduit par : 30 »50 au 50 libre, 38 »09 au 50 brasse et 1’27 »12 au 100 brasse.

Parcours parfait aussi pour Loan Schiff en nage libre qui signe une progression record (près de 36 » sur le 400) puisqu’il passe de 5’52 »26 à 5’16 »29, symbole de son endurance méritée, mais il glane aussi en vitesse (50 libre en 29 »64 – premier passage sous les 30 »).

Pour le plus jeune de tous, Quentin Esturillo, deux nages étaient inscrites à son programme, la nage libre et le dos, les deux lui offrent des records personnels : 50 libre en 32 »34 et 200 en 2’43 »53, 50 dos en 40 »38 et 200 dos en 3’02 »71. Quentin s’affirme de plus en plus au grand plaisir de tous.

Les membres du profil un peu hétéroclites « Anciens », ceux qui reprennent après une période d’arrêt ne furent cependant pas en reste. C’est le cas de Vanessa Andrejevic, et de Lilian Curtaud contraints à l’éloignement des bassins pour leurs études en 2020-2021. Vanessa signe un honorable 2’42 »07 au 200 dos, Lilian est lui encore plus proche de son top (50 brasse en 33 »00, 100 brasse en 1’12 »30, 200 4N en 2’22 »32).

Dans cette catégorie aussi Marco Marcia, qui reprend la compétition comme maitre, prend plaisir à se réévaluer des années après ses dernières prouesses, on appréciera à juste titre un 50 papillon en 30 »92, un 200 4N en 2’39 »57 et un 100 libre en 1’02 »63 à 40 ans, nombre d’entre nous adoreraient être aussi performants.

Pour Rémi Brazzolotto la reprise avait été plus précoce (juin 2021), c’est sans doute pour ça qu’il s’avère très en forme sur le 200 brasse (2’38 »76). L’endurance n’est cependant pas au encore rendez-vous (400 4N en 5’18 »86).

Les membres du « team » non nageurs étaient cette fois-ci : Arnaud Pottier, Manon Meyer et Véronique Esturillo, tous officiels et tous indispensables.