Arrivé le jeudi 11 juillet à Tarbes après près de 7 h de route, Gabriel est de plus en plus opérationnel.

La première journée a été consacrée à la prise de marques. Découverte du bassin de 50 m, de l’organisation, de l’hôtel, première séance d’échauffement.

Dès le vendredi les choses sérieuses débutaient pour lui avec le 50 nage libre. Hélas l’oubli d’un badge (les organisateurs furent intraitables et refusèrent son entrée) puis des difficultés ensuite à mettre son « shorty » ont transformé l’échauffement du matin en sprint sous pression. Gabriel eut à peine le temps d’arriver à la chambre d’appel qu’il était déjà en route vers sa ligne de départ. Un déshabillage au galop, une montée sur le plot, la course était partie mais pas avec la sérénité voulue, malgré toute sa bonne volonté le temps ne fut pas record : 27’’65.

Bien évidemment la déception pris un temps le dessus mais il lui restait trois courses les deux jours suivants et largement le temps de réussir celles-ci.

Le samedi fut l’occasion de revoir l’ensemble afin d’assurer une tonicité optimale : réveil plus matinal (5 h 30 au lieu de 6 H), présence du badge vérifié avant le départ, shorty mis très tôt afin d’éviter les embouteillages aux cabines. Gabriel s’avéra d’entrée plus puissant à l’échauffement, le présage était bon.

Début du 50 dos à 8 H 30, il nageait dans la 2ème série à 8 H 32. Le départ, malgré les répétitions à l’échauffement, fut encore un peu mou, il peut progresser dans ce domaine c’est certain, mais la suite fut bien plus optimisée. Gabriel remonta ses concurrents au fur et à mesure, franchit la ligne virtuelle des 25 m en 14’’23 et trouva l’énergie nécessaire pour accélérer encore dans les derniers mètres. La touche fut encore un peu hésitante mais la réussite était au rendez-vous : 4ème de la série en 30’’97, son record personnel était tombé.

Pas de droit aux finales l’après-midi mais l’on savait d’entrée que la tâche était ardue. Une 31ème place et surtout un premier franchissement des 31’’ (ancien record en 31’’11 à Vichy au mois de juin) sont déjà en soi des récompenses de valeur lorsque l’on nage au top niveau français.