On ne le répètera jamais assez, l’USSE produit des nageurs de haut niveau à tout âge. Chez les maîtres, deux individus bien connus parviennent à s’extraire de la masse des chicanes et affirment d’une année sur l’autre leur statut de nageur d’exception.

La FINA édite tous les ans le top 10 de chaque épreuve dans chaque catégorie et, comme les années précédentes, Grams et Olivier Meurant (puisque c’est d’eux qu’il s’agit) font partie des meilleurs nageurs de la planète.

Triple médaillé mondial et champion du monde du 200 pap en 2015, Grams, même s’il est un peu moins investi dans la compétition que par le passé, montre qu’il fait toujours partie de l’élite mondiale de la natation. Ses derniers championnats de France grand bain à Pierrelatte donnent en effet deux perfs de haut niveau : Grams signe en effet à cette occasion le 7ème chrono mondial de l’année sur 200 pap (2’21″42) ainsi que le 9ème sur 400 4 nages (5’12″36), le tout dans la catégorie d’âge 40-44 ans.

Tous les adjectifs ont probablement été employés pour qualifier Olivier Meurant, et même si « insupportable » (et toutes ses variantes les plus imagées) est de loin le plus fréquent, « exceptionnel » est certainement le plus adapté. Fort de ses 24 (!) podiums nationaux toutes courses confondues depuis son irruption au niveau national à Millau en 2014, rien ne l’arrête.
Son incursion dans le domaine du demi-fond en 2018 se traduit par de nouvelles perfs de calibre mondial puisque Olivier se classe, dans la même catégorie des 40-44 ans (C4), 7ème mondial sur 400 NL (4’24″75) et 6ème mondial sur 800 NL (9’11″97) tout en maintenant son standing sur ses courses de prédilection avec un 6ème rang mondial sur 200 NL (2’02″46). S’il y avait un classement des plus bavards ou du nombre de vannes à la minute, il serait évidemment encore plus haut classé.

On attend donc les classements 2019… et on espère pouvoir continuer encore longtemps à admirer ces deux nageurs et leurs exploits communs, quels qu’ils soient et jusque sur les podiums…