Lou avait choisi d’affronter ses adversaires sans mettre sa combinaison, un désavantage certain face à des juniors avides de bien terminer la saison. Elles étaient trois à pouvoir lui ravir la première place, Marianne Guillon pourtant souvent en difficulté sur cette distance, Héléna Meunier qui a explosé depuis le début de la saison et Chléa Schiff qui a un peu délaissé la brasse pour le dos dernièrement. Dès le premier 25 m, Lou put le constater, c’est de la fille de Lionel dont le danger pouvait venir. Audacieuse, Marianne attaqua dès la sortie du plongeon mais Lou contrôla la course. Toujours devant ses camarades, elle ne laissa à personne le soin de mener et finit donc logiquement 1ère  tractant dans son sillage une Marianne conquérante à souhait (1’23’’91). Hélena les suit en 1’25’’17 puis Chléa en 1’25’’86. Les st-egrèvoises prennent donc les 4 premières places. A bonne distance des ténors, l’autre Marianne (Estupina) glane quelques secondes (1’52’’35), mais attention, à peine derrière elle émerge un nouvel espoir de taille Krysten Pasquelin, première Avenir qui sprinte en 1’52’’87, un temps plus que prometteur.

 

Lilian avait, depuis six mois, des difficultés à franchir un palier supplémentaire. Les chronos se succédaient mais marquaient les uns après les autres une stagnation. Il était nécessaire pour lui de sortir du carcan d’une nage basée uniquement sur la vélocité. Il tenta donc de modifier son système en limitant le nombre de mouvements lors des ¾ du 100 m pour se contenter de changer de vitesse uniquement sur le 25 final. Le résultat est sans appel : 1’10’’30, Lilian est de nouveau sur la voie du succès et l’emporte devant un excellent Rémi, pourtant au top de sa forme (1’11’’69).

Si Franck Zana ne put trouver l’énergie nécessaire pour battre son record (1’18’’71 cette fois-ci), ses suivants plus jeunes les alignent en cascade tels Aurélien Nantas (1’31’’56), Aurélien Chevaleyre (1’32’’95) et Enzo Pasquelin (1’33’’55).

Pendant ce temps, Maxime Curtaud continue à grimper des échelons et à se rapprocher du top de course. Trois secondes de moins encore lors de cette édition 2018 c’est beaucoup. Maxime va vite, ces camarades doivent maintenant se méfier (1’37’’71). Son copain Benjamin Pottier est un peu plus loin, il ne renonce pas (1’44 »44) et attend patiemment son heure.

Un seul avenir portait notre bannière au départ : Andréa St-Jean, sa course est de qualité : 1’53’’98.