Il semble toujours difficile d’entrer en phase dès le départ avec une compétition en bassin de 50 m lorsque l’on nage habituellement en 25 m, il apparaît évident qu’un temps d’adaptation est nécessaire, ce phénomène étant plus renforcé encore avec l’âge, alors rares sont ceux qui ont détonné lors de la première matinée.

 

Fantin se devait d’être bien éveillé afin d’affronter au mieux son 200 papillon. Si les 100 premiers mètres furent lancés sur le tempo habituel (1’09’’), le 3ème 50 fut plus difficile et, les bras lourds, le cadet des Macaire ne put trouver les ressources pour effectuer un rush final incisif. Le résultat est impitoyable : 2’31’’66.

 

Le 400 libre suivit. Marianne aime s’exprimer sur toutes les épreuves. De moins en moins spécialisée, miss Guillon abordait avec espoir et détermination cette distance déjà redoutable. Elle ne fut pas déçue et s’améliore grandement en finissant cette épreuve en 5’25’’36, un nouveau pas franchi et une belle récompense pour son éclectisme en devenir. Chléa Schiff a elle-aussi tenté l’opération « séduction des distances intermédiaires » toutefois avec moins d’expérience. Le bilan est positif (5’44’’97) mais nul doute qu’elle peut partir plus vite et donc progresser encore.

 

Pas de miracle pour Pascal Meyer au 200 4N, la maladie quoique terminée lui a ôté toute possibilité d’entrainement, le temps est donc loin de celui habituel, il est crédité de 2’28’’07.

 

Très bon tir groupé des filles sur le 50 dos. Vanessa Andrejevic est plus rapide que jamais et s’offre un excellent 34’’40 tandis que Alice Paillard la suit de près (34’’61). Deux records prometteurs pour deux ondines déterminées.

 

100 dos messieurs, Antoine Millet est concentré, mais sans doute trop tendu. Il n’entend pas le départ, voit ses adversaires partir mais reste cloué sur le plot. Il ne sera pas le seul à qui cette mésaventure arrivera, loin de là, d’autres en firent les frais, mais il fut le plus malheureux, Antoine a eu une super année mais il aurait aimé parachever celle-ci par un superbe temps de plus. Hugo Molé est un peu en dedans (1’08’’75) tandis que Tristan Macaire est le roi de la régularité (une nouvelle fois 1’09’’96).

 

Héléna Meunier n’a pas raté sa course, bien au contraire. « Armée » d’une combinaison neuve, elle laisse son record précédent à 9’’ (3’02’’58 contre 3’11’’) ce qui lui ouvre les portes de la finale C. Un seul regret, un virage mal effectué lui occasionne une disqualification, l’empêchant d’améliorer en finale son temps des séries.

 

Lilian Curtaud, notre brasseur né, plafonne. Après nous avoir épaté pendant longtemps et avoir vu les temps cèder sur son passage, il a du mal à franchir de nouveaux paliers. Un fait nouveau mais temporaire, nous en sommes persuadés, il va falloir augmenter l’efficacité et Lilian en a le potentiel : 1’13’’25 en série, 1’13’’20 en finale.

 

La déception d’Alice qualifiée pour la finale B en 28’’22 contraste avec la satisfaction de Marianne (32’’30). Deuxième course parfaite pour la jeune demoiselle en totale réussite. Alice se vengera en partie lors de la finale (28’’07). En partie seulement car arrivée 2ème elle sera « gratifiée » du 6ème rang, le chronométrage électronique n’ayant « marché » que pour deux lignes (la sienne donc). Une bizarrerie puisque réglementairement toutes les nageuses auraient du bénéficier du temps manuel et non seulement 6 sur 8 ????

 

Dernières joutes sur le 100 libre. Trois st-egrèvois au départ. Florent est une nouvelle fois le plus rapide. Pas de meilleur temps à l’arrivée mais un bon 59’’41. Pascal n’a pas plus qu’au 200 4N réussi à trouver suffisamment d’énergie, rien d’étonnant mais il a fait de son mieux : 1’01’’67. Antoine qui a surmonté sa déception bat son record du 100 (1’02’’00) et se rapproche de ses copains. « Faites Attention les crawleurs, il n’y a pas que le dos qui l’intéresse. »

 

La fin de la journée marathon est suivie d’un bon repos à l’hôtel de Ville la Grand. Lionel qui a dû transporter tous les nageurs à midi à la suite de 5 H de séries peut enfin se poser. Quant à Johny après 7 h de chronométrage il gagne le droit de manger, un loisir que cette journée de fou ne lui a pas laissé avant 20 H 30 (Flunch bondé). Un petit bonjour à certains de nos amis de Rhodia restés devant la porte de la cafétéria fermée…

 

Merci à Lionel pour la photo.