Florent Macaire est facile à cataloguer, son programme se résumait à la nage libre. Si le 200 n’a rien d’exceptionnel (2’12’’17), il a servi de mise en jambes pour les vrais objectifs de la bombe humaine qu’est Florent. Oui, son 100 libre a été superbe (57’’29), oui sa pointe de vitesse a été record (25’’91), oui il a merveilleusement bien réussi son week-end. Florent a eu du mal à franchir les 59’’ mais maintenant 58’’ et 57’’ sont tombés comme prévus dans son escarcelle.

Non Léo Caulier n’est pas un pur crawleur, il hésite et se promène au gré des courants du sprint. Le 100 libre ne lui offre pas le temps escompté même s’il se solde par un record (58’’26), le 50 est par contre comme prévu le plus rapide et sous les 26’’(25’’73) mais un beau 50 dos en 30’’66 fait envie et un incroyable 100 papillon en 1’04’’75 le surprend lui plus que tout le monde. S’il faut aller vite, Léo est présent (28’’48 au 50 papillon).

Eric Vazart doute par moment, pas simple d’être le frère d’un athlète hors norme qui a révolutionné le 4N et la brasse st-egrèvoise mais il est lui-aussi pétri de qualités et il les exprime de plus en plus. Sur le 50 il réalise 26’’43 son record personnel, sur le 100 qu’il finit en 57’’27 il se place au 12ème rang des plus rapides nageurs USSE à 16 ans, sur le 200 au 9ème grâce à ses 2’06’’84, sur le 400 au 7ème, un beau tableau de chasse.

Candice Blanc est devenue insatiable. Benjamine puis minime de niveau départemental en 2016, elle s’est depuis complètement transformée, toujours adorable certes mais une combattante née dès qu’elle touche l’eau. Franchissant à peine les 1’20’’ au 100 libre il y a de cela un an, elle participe maintenant aux championnats de ligue et continue son ascension fulgurante (100 libre en 1’07’’20, 200 libre en 2’27’’62). Elle fait partie du top 15 des nageuses de 14 ans les plus rapides de l’USSE tant sur 100 que sur 200.

Hélas, pas de record au tableau de Julia sinon celui du temps passé à être toujours aussi gentille et agréable quelles que soient les conditions. Elle nage le 100 en 1’07’’01 et le 200 en 2’28’’45, un contretemps simplement, sa qualité de nage devrait lui permettre un futur de belle facture.

Pascal Meyer fait partie de ses nageurs difficiles à cataloguer, un OVNI qui lorsqu’il passe réussit presque tout ce qu’il fait. Excellent nageur de 4N, il performe sur 400 en 4’55’’63 (seuls 3 nageurs ont réussi mieux au club à 16 ans), sur 200 en 2’18’’84 (idem). Endurant il passe sous les 4’30’’ au 400 facilement (4’26’’31) et se permet un beau 9’26’’90 au 800. Mais lorsqu’il est se présente sur un 100 dos il est aussi capable de nager en 1’07’’70 et lorsqu’il nage en papillon, il effraie les spécialistes (1’03’’20). Un ovni oui mais un grand philosophe aussi.

Chléa Schiff n’a pas tout réussi, elle n’était, et on la comprend, guère satisfaite de son 100 brasse en 1’23’’71 ou de son 200 en 3’01’’65 mais elle a su réagir le 2ème jour, un 100 dos record en 1’17’’31 et un 50 brasse tout aussi record en 38’’03 embellissent un week-end qui a débuté de manière plus morose.

Héléna Meunier était la néophyte du groupe, sa réussite a été variable, elle a eu du mal sur le 50 brasse (41’’11) et sur le 100 brasse (1’29’’86) mais a su épater tout le monde sur le 200 brasse en venant titillée Marianne (3’06’’18 contre 3’06’’00) pourtant experte dans ce domaine. Héléna est une nageuse superbement douée qui mérite seulement de peaufiner encore et encore une nage encore trop en fréquence.

Céline Schaller-Thooris n’a pu se présenter sous son meilleur jour, blessure après blessure ont occulté ces chances, ce n’est que partie remise : 200 4N en 2’45’’87, 100 papillon en 1’17’’77.

 

Ce récit se termine, un beau week-end passé à 26 dans des conditions idéales à Clermont-Ferrand. Douze ont franchi le cap national, prochain rendez-vous à Montluçon du 15 au 17 décembre.