La forme était déjà au rendez-vous pour ceux ayant affrontés le réveil précoce des samedi et dimanche matin. Malgré les séries lactiques et la préparation intensive fortement axée sur la musculation, de nombreux juniors ont pu se faire plaisir et améliorer leurs records personnels.

Procédons à une analyse spécialité par spécialité.

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En nage libre sept nageurs ont concourus. Eric Vazart, quoique en forme, n’a pu faire mieux qu’à St-Etienne au 100 m (1’00’’64), il s’est malgré tout approché de son meilleur niveau. Florent Macaire apparaît lui devoir retrouver de la vitalité avant de pouvoir espérer flirter avec ses records personnels,  ses temps, 27’’86 au 50 et 1’02’’62 au 100, restent encore éloignés de ceux de décembre. Pas de record non plus pour Léo Caulier au 50 (28’’02 en maillot) ni pour un Yannis Brotel pourtant engagé et dynamique ( 100 en 1’00’’45, 200 en 2’15’’39, 400 en 4’44’’75). Ceci aurait pu apparaître un peu morose si les 3 autres n’avaient su nous gratifier de quelques belles performances. C’est ainsi que Pascal Meyer, s’il plafonne au 400 (4’40’’96), se paye un 100 libre record en 1’00’’52 agrémenté d’une nage bien maitrisée). S’il y en a un qui se fait plaisir en ce moment c’est bien Nicolas Eyer, sa progression est régulière et sérieuse et son niveau approche maintenant celui requis par la région, on appréciera donc ses 29’’87 au 50 et  ses 1’07’’53 au 100. Quant à Alexandre Andrejevic, qui régule de mieux en mieux l’équilibre de ses courses, il réussit tant au 50 (29’’38) qu’au 100 (1’04’’78) des courses record.

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S’il est une discipline qui s’est révélée ses dernières années au sein du club, c’est bien le dos. Longtemps pauvre en spécialistes de la nage dorsale l’USSE est maintenant bien pourvue. Le plus en forme est sans conteste Antoine Millet, auteur d’un parcours remarquable tant au 50 (32’’08 et une finale C à son actif) qu’au 100 (1’10’’08) et au 200 (2’32’’09)). Ce carton plein est un juste encouragement pour celui qui a connu depuis un an des déboires physiques gênants (un genou douloureux qui le prive de nombre d’activités) et qui a réussi malgré tout à garder l’envie de progresser. Hugo Molé, très prometteur en petit bassin souffre un peu plus en grand, il réussit néanmoins un sans faute et peut se féliciter, tous ses records ont été battus : 50 en 33’’94, 200 en 2’37’’01. Si Tristan Macaire a aisément battu son record du 50 (33’’33), il s’est avéré en difficulté lors des séries du matin sur le 200 (2’36’’23) mais l’on ne peut que louer sa détermination qui lui a permis de surmonter l’obstacle avec brio, il a osé en finale, ce qui se traduit par un brillant 2’32’’96 à l’arrivée (3ème de la finale C). Alexandre Andrejevic dernier jouteur st-egrèvois de cette distribution réalise 33’’49 au  50 contre 33’’28 à son top.

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Si l’adhésion des st-egrèvois au dos est récente, celle qui lie notre club à la brasse est historique. Après avoir disposé longtemps des meilleurs nageurs du Dauphiné-Savoie dans les années 90 et au début des années 2000, l’USSE a trouvé en Yann Vazart un digne héritier. Courageux car affrontant systématiquement depuis trois mois ses adversaires en maillot (donc désavantagé), Yann a encore trouvé les ressources nécessaires pour réaliser 32’’90 au 50 et 2’34’’45 au 200. A peine avait-il nagé que déjà repartait-il avec son frère Eric, afin d’apporter sa contribution au parcours remarquable de l’équipe de Volley de l’USSE. Mais qui sera l’héritier de l’héritier ? Assurément Lilian Curtaud a encore marqué des points vers cette ambition. Auteur d’un superbe 1’14’’95 au 100 dont il remporte la finale B, il apparait de nouveau reparti de l’avant et bien décidé à continuer dans cette voie. Après des vacances fatigantes, Rémi Brazzolotto n’a pu approcher ses meilleurs temps (100 en 1’18’’61, 200 en 2’51’’75), ce n’est nous l’espérons que partie remise, Montluçon devrait lui offrir une nouvelle opportunité. Même constatation pour Yannis au programme de marathonien lors de ce meeting (100 en 1’19’’11, 200 en 2’49’’55).

Les amateurs de papillon se sont contentés des 50 et 100 m. Leader des juniors lorsqu’il s’agit d’onduler Fantin Macaire, fatigué, a néanmoins carburé à souhait, il s’offre donc un bon record personnel en 1’06’’41, à peine devancé par un excellent Pascal (1’06’’31), toujours aussi puissant et très endurant. Eric s’est présenté hésitant sur le 50, il remet à jour son record (32’’90) sans être fortement convaincu par sa technique plus intéressante sur un 200, son rythme de bras lent ne lui permettant effectivement pas de briller sur une distance courte. La remise à jour et les succès s’additionnent pour leurs camarades aussi. Antoine, ambitieux et très en forme s’exprime brillamment (31’’59 au 50), Florent remet agréablement à jour ses meilleurs temps : 50 en 31’’76, 100 en 1’15’’39 tout comme Nicolas décidément excellent ce jour là : 50 en 34’’17, 100 en 1’19’’16, de nouveau le sourire éclaira à juste titre son visage. Léo compléta magnifiquement ce sublime tableau d’ensemble en établissant un record personnel de bonne facture au 100 : 1’11’’76. Il restait à Alexandre à performer au mieux. Il souffrit sur son premier 100 en grand bassin (1’22’’48) mais ne put au 50, pour un malheureux centième, égaler les 32’’58 de l’année dernière. Peu importe, le papillon a été de loin la discipline la plus pourvoyeuse de records personnels de ce meeting.

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Et le 4 nages me direz-vous ? Eh bien assez logiquement il fut réussi. Pour Yannis par exemple qui bat son record du 200 établit il y a deux ans (2’28’’07 contre 2’28’’44). Pour Lilian toujours aussi vigoureux et investi (2’29’’53 en finale B). Pour Fantin (2’33’’54) qui par contre manquait de l’énergie de son copain. Pour Pascal qui sait affronter les 400 avec efficacité et sans stresser (5’12’’35). Seul Rémi, au programme lourd et à la forme moindre souffre beaucoup (200 en 2’33’’05, 400 en 5’31’’72), nul doute qu’il sera remis à Montluçon après le repos nécessaire.

 

 

Fin des hostilités vers 17 H 30, toute notre fine équipe rentre à la maison fourbue mais prête à continuer la préparation pour les N2.