Une belle équipe st-egrèvoise a su se faire plaisir lors de ce meeting qualificatif.

Honneur d’abord à trois nageuses de 2001 qui ont su à cette occasion changer de niveau ou confirmer leur appétit à le faire.

Photo de groupe de Lou Gautier (merci) !crolles_groupe_1.jpg


Chléa, Julia et Saren ont ceci en commun, aucune n’a réussi à atteindre le niveau régional en benjamines, toutes peuvent maintenant être fière d’atteindre celui-ci en minimes.

Chléa avait déjà annoncé la couleur en 2015 en réalisant 3’09’’ au 200 brasse mais cette fois-ci il ne s’agit plus d’un coup d’éclat mais d’une vraie stratégie générale de progression avec la brasse en fer de lance. Non classée dans les 15 meilleurs nageuses de l’USSE de tous les temps à 11-12 ans, Chléa commence par pointer le bout du nez à 13 ans en bouclant son 100 en 1’27’’35, elle eut du mal à aller plus loin cette année-là, la maturité aidant, la confiance en soi naissant, sa carrière est vraiment lancée fin 2014 lorsqu’elle réalise 1’24’’45, la suite on la connait, elle bosse et elle réussit donc à nager le 21 mai en 1’22’’72. La voie est belle et bien tracée il reste uniquement à poursuivre. Honorons donc aussi son 200 brasse en 2’59’’35, son 50 en 38’’40, son 200 4N en 2’47’’11, son 200 dos en 2’48’’40. Tout fut bon parce que Chéla a su s’appliquer lorsqu’il le fallait et s’affirmer lorsque cela était devenu nécessaire !

Julia l’a fait, nous avions beau lui asséner qu’elle en était capable, encore fallait-il qu’elle le croit. Julia s’est qualifié pour les régionaux, celle qui restait à bonne distance de cette joie année après année a progressivement conquis sa place, cela a demandé une véritable métamorphose progressive, maintenant c’est gagné. Objectif : 100 libre en moins de 1’09’’60, réalisé 1’06’’63, un monde de différence, le palier est franchi au galop. Sur le 200 record : 2’35’’, réalisé 2’27’’63 (8 secondes !!!!). Sur le 50 : 30’’57 soit presque deux secondes de mieux. Comment peut-on en arriver là ? En s’investissant et en comprenant qu’on a les moyens de le faire, chacun est acteur de sa vie, Julia récolte maintenant ce qu’elle a semé et cela vaut le coup.

Saren n’a pas récolté autant. La moisson est pourtant incroyable mais elle est un rien gâchée. Lorsque Saren a décidé de faire de la brasse sa nouvelle spécialité, elle a eu raison, son papa l’a prouvé, les Zana savent ne faire qu’un avec cette spécialité. Lorsqu’elle a battu son record du 200 au mois de mars, le premier rempart était levé mais la confiance n’était toujours pas là, elle continuait à se dévaloriser. Dimanche Saren a nagé le 200 brasse en 3’12’’6 soit 18’’ de mieux qu’en mars, hélas une disqualification pour virage incorrect entame son élan. Elle a, et c’est cependant le plus important, prouvé qu’elle nageait maintenant au niveau régional et que les qualités étaient en elle. Dimanche tombèrent donc aussi son record du 100 brasse (1’32’’76) et du 200 4N (3’02’’91). La marche a été franchie, la disqualification n’est qu’un accroc léger sur un bel habit neuf.

Bravo à nos trois ondines !

Nous ne sommes peut-être pas maitre de notre destin mais nous en sommes acteur, elles l’ont prouvé.