Dimanche 6 mars, découverte du Natathlon pour les tous jeunes. Ils ont tous répondu présents, nos 13 néophytes ou presque (Maud et Lorenzo avaient effectué leur baptème du feu en 2015) ont pu commencer à se jauger face aux hordes iséroises. Chacun a fait de son mieux !


Premier 200 libre pour Lily Bouchet. Rompue aux triathlons elle ne craint pas l’endurance mais face à la « menace » spécifique des nageuses, elle manque d’expérience. Sa course est équilibrée, elle s’étalonne donc en 3’54’’51 (21ème). Plus à l’aise sur les distances courtes, elle pointe au 8ème rang du 50 papillon (55’’66) et au 9ème du 50 brasse (58’’79). Déjà bonne technicienne, il lui reste à acquérir virages et plongeons.

Que de progrès chez Maud Brazzolotto, un excellent 200 en 3’32’’28 (8ème), une belle 7ème place au 50 brasse (58’’19), une 10ème en papillon (56’’95), Maud a pris de l’assurance. Sa glisse naturelle lui permet de limiter les freins et de performer même sur un 200, la Maud 2016 promet !

Quentin Esturillo est sérieux et plein de bonne volonté. Quoiqu’un peu malade il s’est appliqué à réussir son premier 200 (4’14’’03). Sur les 50 il est un peu en retrait : 50 dos en 1’10’’99, 50 brasse en 1’13’’01.

Lorenzo Foltran a été à l’image de lui-même, dynamique et extrêmement volontaire, il termine 1er du 200 libre en 3’07’’31, 2ème du 50 NL en 37’’74 et 2ème du 50 dos en 44’’05. Leader incontestable de la génération 2006 au club, il ne lui reste plus qu’à continuer sur cette excellente trajectoire.

Très jeune encore (née en 2007), Mila Gargani a été impressionnante en papillon puisqu’elle termine 5ème en 54’’21 (un temps étonnant). Son 200 nage libre en 3’52’’56 et son 50 brasse en 1’05’’18 complètent ses prestations du jour. Très appliquée, Mila démontre déjà des qualités aquatiques prometteuses.

Sans doute encore trop stressé, Pierre Gaude n’a pu encore exprimer ses aptitudes en brasse. Il termine son 200 libre en 4’23’’73, effectue un 50 papillon en 1’06’’22 mais se fait disqualifier dans une nage qui devrait pourtant d’ici peu lui offrir beaucoup de plaisir. Erreur de jeunesse bien sûr pour le sympathique
Pierre.

Enzo Guillemot était engagé sur trois épreuves : le 200 libre (4’17’’57), le 50 brasse (1’16’’21) et le 50 papillon (1’10’’96). Il fait ses armes à son rythme, les jambes de brasse sont encore délicates à gérer mais une certaine puissance naturelle lui permet de compenser avec les bras.

Noham Lesage est fougueux, une qualité intéressante pour le sprint mais parfois délicate à gérer pour le demi-fond. Son 200 en 4’02’’31 lui donne la 19ème place de l’épreuve. En dos il réalise 1’01’’24, mais c’est en papillon (12ème en 1’00’’58) qu’il se classe le mieux, sa puissance étant un avantage indéniable dans cette nage rude.

Emma Mercier étonne. Pleine de vie et sans complexe, elle évolue très vite et toujours avec le sourire. Elle passe sous les 4’ au 200 libre malgré un départ très rapide (48’’48 pour 3’58’’70), elle progresse sur le 50 (47’’89) et découvre le dos (1’01’’95). Elle a certes des progrès techniques à fournir mais semble en mesure de vite les effectuer.

Emilien Odille est un sportif, la natation n’est qu’une des cordes à son arc, il a donc l’habitude de se battre, il lui reste cependant à lisser son style en crawl afin que sa nage soit plus fluide : 4’18’’42 au 200. Auteur d’un 59’’27 au 50 papillon (7ème) et d’un 57’’76 au 50 brasse (9ème) il sait déjà aller vite mais là encore il faudra discipliner une peu son corps afin que bras et jambes puissent s’entendre au mieux.

Maylisse Ouacif préfère les distances courtes, elle sait se bagarrer lorsque c’est nécessaire mais lorsque la distance augmente son punch naturel joue contre elle, c’est pourquoi elle est bien classée sur les 50 : 8ème en brasse en 58’’21 et 9ème en papillon en 56’’48 mais nettement plus loin sur le 200 (32ème en 4’25’’83).

Martin Peyrard avait un programme allégé. De plus en plus au point il réalise 4’52’’79 au 200 libre et 1’01’’74 au 50 dos. Si l’endurance n’est pas encore acquise, il a par contre superbement bien compris les appuis en dos et pourra aller très vite dans cette nage une fois les virages maitrisés.

Sérieux et investi, André Saint-Jean est déjà très au point techniquement. Trop jeune encore pour faire partie des premiers, il franchit étape après étape régulièrement. On notera avec plaisir un 50 papillon en 59’’68, un 50 brasse en 1’02’’34 et un 200 en 4’18’’82. Andréa est né en 2007 et pourra donc devenir très performant dès l’année prochaine.