Il est toujours difficile de se motiver pour une compétition départementale juste avant les vacances alors même que le trimestre a été fort pourvu en compétitions importantes. Cinq nageurs firent néanmoins le déplacement et s’en tirèrent pour la majorité fort honorablement. Récit de leur parcours personnel.


Alexandre Andrejevic continue sur sa pente ascendante. Il a de plus en plus confiance en lui et en ses capacités, cela marche puisqu’il bat son record pourtant récent du 400 libre (amélioré de 6’’ il y a deux mois) de 10 secondes supplémentaires en l’amenant à 5’14’’67. Sur le 100 4N record personnel également, agrémenté de 5’’ de mieux mais, hélas, il ne sera pas officialisé (1’17’’89 contre 1’22’’ précédemment), Alexandre s’étant fait disqualifié pour un virage dos-brasse litigieux.

Nicolas Eyer : en énorme progrès puisque il a gagné 14’’ sur le 100 4N (1’46’’30 fin 2013) amenant celui-ci à 1’32’’19. Sur le 200, même bond en avant puisqu’en juin il avait réalisé 3’09 »00 à Lyon et qu’il termine celui-ci en 3’04’’33. Nicolas sait être appliqué malgré son explosivité, toutes les nages s’améliorent nettement, il reste cependant encore à corriger quelques défauts (doigts écartés, coup de pied de brasse en dos et crawl) afin de pouvoir s’exprimer encore mieux dans l’eau.

Céline Thooris : malgré un beau papillon et un crawl bien placé, elle n’améliore pas son 200 4N (2’49’’63 sans combinaison) mais effectue un bon 200 libre en 2’34’’52 (sans combinaison aussi). Gagnant sa série, elle a su mettre en pratique tous les perfectionnements techniques travaillés à l’entrainement. Attitude idéale pour progresser.

Julia Andrejevic : record personnel nettement battu au 100 4N (1’28’’10 contre 1’31’’) mais en retrait sur le 200 libre par rapport à fin novembre (2’47’’53). Julia manque encore de punch dans ses départs mais sait le trouver dans ses fins de course. Capable de nager vite en crawl, elle a besoin de croire plus en elle afin d’oser, cela viendra c’est certain !

Julie Alvès approche son record du 100 4N (1’24’’46) mais reste éloigné de son meilleur niveau sur le 400 (5’34’’80). Julie se cherche un peu en ce moment, nul doute qu’elle saura repartir de plus belle après les vacances.

Au final, une compétition intéressante qui conforte certains choix techniques mais qui met aussi en lumière d’autres objectifs à atteindre à l’entrainement afin d’aller encore plus loin.