Dimanche 19 octobre, les minimes et plus de l’USSE Natation désireux de se jauger avant les interclubs se sont retrouvés à St-Quentin-Fallavier le matin et à Villefontaine l’après-midi.
Première attraction de la journée, les débuts avec les plus grands des minimes nés en 2001. Débuts réussis tant en filles qu’en garçons tant la progression de tous a été patente. Les records sont en effet souvent tombés par dizaines de secondes.
Léo Caulier en est l’un des plus beaux exemples puisqu’il signe deux magnifiques records personnels : au 200 dos en 2’43’’26 et au 200 4N en 2’44’’18 (13’’ de moins qu’en 2014). Celui qui avait du mal à passer la barre des 50 m il y a deux ans est maintenant au top sur les 200 aussi grâce à une augmentation conséquente de son volume d’entrainement.
Pierre Tranchant suit la même trajectoire mais lui en nage libre (2’28’’67) et en 4N (2’49’’30). Certes le 50 lui convient toujours mieux mais il est maintenant capable de passer aux distances supérieures sans trop de casse. Avec encore un peu plus de tenue de tête il devrait être encore plus facile dans les mois à venir.
Près de 13’’ secondes glanées aussi pour Rémi Brazzolotto sur le 200 brasse. En parcourant cette distance en 3’04’’70, il a franchi un cap supplémentaire et peut décemment viser tout comme ses camarades une accession aisée au niveau régional et pourquoi pas rêver d’un accès en nationale 2 avant la fin de l’année.
Cette éventualité semblait inaccessible à Tristan Macaire il y a de cela un an, mais ses progrès en un mois et demi l’ont propulsé à 2’44’’98 au 200 dos, il signe donc d’entrée le temps nécessaire à la participation aux régionaux, son temps au 200 brasse (3’21’’80) reflète aussi un bond en avant.
Eric Vazart, notre demi-fondeur fut moins à son aise ce jour, pas de record à son actif (2’51’’ au 200 dos, 5’30’’ au 400 libre, 3’02’’ au 200 4N), Eric fait preuve de courage, il va mettre les bouchées double pour revenir au top dès les interclubs.
Quant à Romain Favier, quel plaisir de le voir franchir les étapes à une vitesse pareille. En juin 2014, Romain réalisait 1’30’’ au 100 dos, en octobre donc il parcoure le 200 dos en 2’59’’46 soit 1’29’’ de moyenne, un pas stupéfiant vers l’avant. En 4 nages il réalise 3’02’’75 et recolle avec le peloton. Romain est un battant, nul doute qu’avec un peu plus de technique il va s’avérer redoutable dans les mois à venir.
Et les filles me direz-vous ? Elles ne furent pas en reste bien sûr.
Justine Brun fut la plus en pointe en 4 nages (2’49’’57 record battu de 3’’), en crawl (2’35’’06) et en dos (2’54’’78). De bons débuts donc malgré un peu de fatigue résultant d’un début d’année chargé.
Point de fatigue par contre pour Lisa Schaeller, en grande forme, qui pulvérise son record du 200 brasse pourtant fort récent (juin 2014), glanant 10’’ elle l’amène à 3’07’’80 postulant du même coup pour les nationaux 2 petit bain de Clermont-Ferrand. Au 200 4N (2’56’’28), Lisa progresse mais reste encore limitée par son dos un peu faible.
Le cap des 3’00’’ au 200 4N n’est plus très loin pour Julia Andrejevic toujours très appliquée. En finissant son parcours en 3’05’’59 elle gagne encore 6’’. Au 200 libre c’est 3’’ de moins (2’50’’68), au 200 brasse 8 (3’32’’67). Un bilan de belle qualité qui grandirait si Julia croyait plus encore en elle.
Même si Sophia Sforza a un peu moins nagé que ses camarades en reprenant plus tard, la réussite a été de son coté. Son 200 brasse lui permet de franchir les 3’30’’ pour la 1ère fois (3’27’’39) et son 200 4N lui permet un nouveau record personnel (3’13’’61).
Marie Millet s’était pour sa part plus intéressée au 400 libre, sa course tout en régularité lui permet de battre son record de 20’’, ce qui est beaucoup même pour une telle distance (6’06’’71). En fin de matinée, elle réalise aussi un beau 200 4N en 3’16’’07 franchissant pour la première fois la barre des 3’20’’. Une progression régulière et méritée donc.
Seule minime de 2000, Lou Gautier, a en sa faveur une expérience que les autres n’ont pas encore. Qualifiée l’année dernière pour les nationaux 2, elle envisage de récidiver en 2014-2015. Un beau 200 4N en 2’40’’13 est déjà en soi un argument plus que suffisant. Autre atout, ses progrès en dos, se présentant pour la première fois sur un 200 dans cette spécialité, elle l’expédie en 2’47’’17, presque un coup de maitre, mais elle peut encore progresser, notamment en ne ralentissant pas avant chaque virage.
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