Les fortunes ont été très diverses lors de ce meeting. Si Yannis semble à peine s’être aperçu du différentiel bassin de 25 – bassin de 50, certains ont fortement souffert.IMG_5996_bourg_yannis_site_chambery.jpg


Diverses effectivement à la fois les fortunes et les prestations, c’est ainsi que Lou Gautier bat son record tous bassins du 100 libre en 1’09’’18, performe très fort sur le 200 4N (2’49’’71 ce qui correspond à une amélioration de 3’’ en petit bain), réalise l’équivalence au 50 papillon (33’’98) mais reste assez loin sur le 50 brasse (41’’97 contre 40’’71) en petit bain. Notre autre ondine, Fanny Arnaud, plus spécialisée glane des dixièmes (prévisibles cependant compte tenu de ses temps en petit bain) sur le 50 brasse (40’’57 contre 40’’77) et une seconde sur le 200 (3’08’’53). Le 200 4N est cependant assez éloigné de son record (2’56’’05 contre 2’52’’ en 2013). Sur le 100 (1’27’’16) Fanny devrait beaucoup progresser dans le futur tant ce temps est éloigné de son record petit bain (1’21’’). En conclusion, si Lou a plutôt bien passé ce premier grand bain, Fanny devrait pouvoir aller bien plus vite dans le futur.

Chez les messieurs, beaucoup plus représentés, c’est une nouvelle fois la progression très rapide de Yannis qui impressionne. Passer de 2’13’’ 92 en petit bain fin décembre à 2’13’’81 en grand bain sur le 200 libre le 2 février tient de l’incroyable. La technique devient plus efficiente et les résultats suivent. Quatre records détonants de Yannis viennent donc saluer ses prestations : 200 libre, 100 libre en 1’01’’58, 100 brasse en 1’18’’63, 200 4N en 2’32’’57. Seul ce dernier ne marque pas d’amélioration par rapport à décembre (record grand bain de 9’’ malgré tout).

Franck Brissot impressionne moins par ses temps que par sa constance, malade cette semaine il réalise néanmoins un fort honnête 32’’49 en finale du 50 brasse.

Clément Brun s’avère déçu de son bilan. Habitué à plus de facilité en grand bain, il ne se sentit pas aussi à l’aise que d’habitude. On peut quand même apprécier son record grand bain du 200 brasse en 2’39’’03 (meilleur que son équivalent petit bain), ainsi que ses records grand bain sur 50 papillon (29’’51), 200 papillon (2’25’’86), 50 brasse (33’’67). Le 100 libre nagé en maillot de bain plafonna à 1’01’’35.

Pas beaucoup non plus de satisfaction pour Andy Getzman sur 50 pap (29’’31) et 100 libre (1’00’’06). Notons quand même que le 50 papillon en équivalence petit bain aurait représenté un record au club, donc pas si mauvais que ça. Andy se cherche, souhaitons lui de se trouver, le papillon progresse techniquement, les temps devraient suivre.

La situation de Quentin Piveau se rapproche de celle de Clément. Les records personnels grand bain ont émaillé son parcours (50 dos en 31’’18, 100 dos en 1’06’’87) mais pas sur son épreuve fétiche le 200 dos (2’26’’42). Un brillant 200 4N couronne cependant son week-end, un 2’24’’25 qui démontre une nouvelle fois que l’avenir de Quentin n’est peut-être pas uniquement celui d’un dossiste. A suivre de près !

Le programme de Robin Pla était chargé. Après des championnats interrégionaux triomphants, Robin avait placé la barre haut lors de ce retour au bassin de 50. Quelques records grand bain saluèrent son entrée en scène : 200 4N en 2’19’’66, 200 papillon en 2’30’’50, 200 libre en 2’08’’44. Dans d’autres spécialités la réussite fut moins de la partie (50 dos en 31’’85, 200 dos en 2’21’’47 ou 200 brasse en 2’55’’56). Robin devrait cependant fortement progresser dans les semaines à venir, il a de la marge pour cela.

Le week-end en maillot de bain ne fut pas des plus heureux pour Yann Vazart : un record grand bain sur 50 papillon (29’’64), des temps moyens sur 50 brasse (33’’87), 100 brasse (1’14’’34) et 200 brasse (2’41’’68). La combinaison d’une nage sans combinaison avec une forme en devenir explique sans doute cela, nul doute cependant que la préparation à venir va lui donner les moyens de s’exprimer en se faisant plus plaisir.

Comme souvent, le premier grand bain est un rien angoissant, les st-egrèvois peu habitués ont besoin de retrouver leurs marques, les meetings de Lyon, de Chalon et le stage d’Oyonnax devraient améliorer fortement cette situation.