De nouveau la mise à jour des records personnels a été importante.
La natation est vraiment un sport impitoyable puisque progresser ne suffit pas pour rester classer au même rang, et pourtant… Il convient de ne pas oublier que réussir n’est pas une question tant de vitesse que d’endurance, je dirai même de résistance car finalement sur les 80 benjamins garçons et 113 filles qui concouraient dans l’Isère, il n’en restera plus que la moitié dans 2 à 3 ans.
On peut donc gravir les échelons en tenant le choc face à toutes les difficultés rencontrées. Aujourd’hui on admire les résultats de Yann Vazart mais les aurait-il savourés si, à la suite de ces deux années à courir après une hypothétique qualification, il avait abandonné, non bien sûr ! Ce qui est dur en natation ce n’est pas tant les entraînements que le fait de constater, malgré ses efforts que l’on n’est pas dans les premiers, je me permets cependant de rabâcher une nouvelle fois que :
*Yann Vazart n’a jamais été qualifié au niveau national ni en benjamins, ni en minimes. Cette année il l’est en cadet.
* Quentin Piveau n’a pas été qualifié en benjamins, il l’est cette année en minimes.
* Maëlys St-Martin n’a pas été qualifiée au niveau national en benjamines, elle l’a été en minimes.
* Franck Brissot et Pierre Jaillet n’ont pas connu le niveau national avant 18 ans.
* Louis Grossmann-Wirth, Robin Pla sont aujourd’hui des nageurs talentueux alors même qu’ils étaient inconnus en benjamins.
Et ainsi de suite !
Tout ceci pour vous dire que les performances de nos petits, même s’ils ne sont pas dans les premiers méritent d’être valorisées. S’améliorer est tout à leur honneur, bravo à eux, il est essentiel de comprendre que s’ils continuent tous seront de bons nageurs et beaucoup même de très bons.
Résultats du jour :
Julia Andrejevic : Record personnels sur 50 nage libre en 37’’15, sur 400 en 6’31’’88, sur 50 brasse en 46’’88. Belle progression de Julia qui a pour elle un grand dynamisme et une bonne technique générale en crawl et brasse, il reste néanmoins à améliorer les départs (trajectoire aquatique, précipitation) et l’amplitude. Coté nages, le papillon est encore très perfectible.
Brazzolotto Rémi : Moins de dynamisme que la dernière fois mais une très belle réussite d’ensemble quand même. Records personnels sur 50 libre (35’’75), sur 400 libre (6’14’’90) et sur 50 brasse (46’’44). Rémi est l’adepte de la puissance dans l’endurance, plus propice dans l’immédiat à faire de lui un nageur de 200 ou de 400 que de 50. A suivre donc sur les distances intermédiaires.
Brun Justine : Classée numéro 3 départemental, Justine reste éclectique mais cède un peu de terrain sur les 200 4N et 400 libre. Deux records à son actif lors de cette 2ème journée : sur 50 papillon (35’’52) et sur 50 dos (38’’23). Son parcours général lui permet de se qualifier pour la finale régionale du mois de Juin à Fontaine.
Eyer Nicolas : Toujours aussi énergique mais de plus en plus fin dans la nage, Nicolas a beaucoup progressé. Sue le 400 son énergie inépuisable lui permet de remporter sa série en passant ses adversaires dans la 2ème moitié de course. Records personnels sur 50 libre en 7’27’’31, sur 50 dos en 50’’82, sur 50 papillon en 53’’52.
Guillemain d’Echon Lucie : Très tonique mais peu endurante, Lucie a néanmoins réalisé un excellent parcours puisqu’elle termine 1ère 2001 du 50 libre en 34’’03 chez les 2001. Sur le 400 elle bat son record personnel en 6’27’’55 tout en souffrant beaucoup. Sur le 50 brasse enfin, la technique est devenue de qualité ce qui se traduit par un bon 46’’81.
Florent Macaire : Même s’il aimerait être encore plus fort Florent a réalisé un excellent parcours, qui se traduit par 4 records personnels et une qualification aux régionaux. On appréciera les 1’15’’14 au 100, les 32’’28 au 50 nage libre, les 45’’57 au 50 brasse et le 400 en 5’49’’15. Attention cependant il faudra nager encore mieux dans le futur pour aller plus loin.
Tristan Macaire : battre deux de ses adversaires qui vous ont distancé est toujours bon pour le moral, cela se traduit par un record pulvérisé de 2’00’’ sur le 400 (6’34’’45). Il est cependant dommage d’aller toujours plus vite sur les 2ème partie de course. Belle progression en brasse : 50’’27 (7’’ de moins). Un seul regret, un 50 libre trop bien nagé (39’’71).
Pascal Meyer : Nouveau pas impressionnant en avant de Pascal qui termine 4ème du 400 en 5’48’’16 après un magnifique finish. Sur le 50, record aussi en 33’’90, idem sur le 50 brasse (46’’38). Lorsque qu’on discute avec lui, on ne peut que se féliciter de l’extrême calme qui l’habite, la puissance tranquille à l’état brut !
Léa Mennuti : Son 800 de belle facture l’a beaucoup fatiguée (12’23’’25). Elle gagne 1’30’’ par rapport à l’année dernière et s’affirme de plus en plus comme une bonne technicienne, exception faite des virages qui restent à peaufiner. Petite progression en brasse (46’’73 contre 46’’88). Sur le 50 libre la pêche manquait mais le 800 en était la cause (34’’16).
Marie Millet : Première participation de Marie au Natathlon qui se traduit par la découverte du 400 plutôt très bien réussi (7’06’’96). Belle prestation en dos aussi (47’’06). Il reste cependant des progrès à faire sur le 50 papillon (52’’99), la synchronisation bras jambes n’est pas adaptée et ne permet pas d’aller vite.
Sophia Sforza : Un record du 400 battu de 1’00’’ (6’53’’85) atteste de la grosse progression de la demoiselle. Son 50 est aussi salué par un record personnel (42’’51). Quant au 50 brasse il atteste là encore de la belle voie suivie par Sophia (47’’99 contre 50’’ précédemment). Sophia est une adepte de la douceur, il conviendra donc qu’elle prenne un peu de force dans les avant-bras pour aller plus vite mais cela va venir ;
Pierre Tranchant : La puissance est une arme redoutable qui lui permet de briller sur le 50 brasse (1er en 43’’90) et sur le 50 libre (2ème en 31’’95) mais attention cependant car le 400 est très éloigné du niveau équivalent (6’23’’61). Pierre a de belles qualités mais il conviendra de travailler technique et endurance pour aller plus loin.
Eric Vazart : Cette fois-ci c’est fait Eric l’appliqué commence à récolter les fruits de son travail à l’entraînement, le 50 a enfin décollé (34’’50), le 400 est celui que l’on attendait (5’44’’62). Moins de prétention en brasse cependant (49’’49), Eric est toutefois bien parti pour venir vite embêter les meilleurs sur le demi-fond.
Saren Zana s’est fait plaisir, c’est le principal, et ceci malgré une disqualification sur la 400 pour un virage effectué à 3 m du mur sans visibilité. On appréciera son 50 papillon étonnant en 50’’43. Sur le dos plus d’approximation bride le potentiel (52’’96). Une nageuse en devenir qui mérite d’être suivie de près.
Bravo à tous !
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