Récit du périple de nos 4 maîtres par Jérôme Caulier, Vincent Tournier et Michel Pla.


L ‘ idée des Mondiaux de Riccione est apparue à Gap , aux championnats de France Master et cet hiver , le club affichait plus précisement cette volonté de participer à cet évènement  » planetaire  » ….mais quelle délègation / USSE allait se mesurer aux  » cadors  » de la Natation Mondiale Master ?

Finalement , à cause des congés , des  » FRANCE / MASTER trés proches , ou tout simplement du manque de préparation , Stéphane , Jerome , Vincent et Michel validèrent leur inscription deux jours avant la date b utoire pour les inscriptions ….

Retour des championnats du monde (Riccione, juin 2012)photo1_Riccione.jpg

L’USSE aux championnats du Monde, vous y croyez ? Et bien pourtant, ils l’ont fait ! Voici donc le périple de notre World Team saint-égrévoise au pays de l’huile d’olive, des pizzas, des pâtes et accessoirement des XIVèmes championnats du monde Master de Riccione, Italie. Cette joyeuse équipe était composée de Jérôme Caulier, Stéphane Fournier, Michel Pla et Vincent Tournier.

Après un départ légèrement plus tardif que prévu (à cause de la foule !), nous avons pu arriver à Riccione dans les temps que nous nous étions fixés, et ce grâce aux conducteurs émérites que furent Michel (prudent, normal c’est le chef), Jérôme (légèrement plus rapide), Vincent (encore plus rapide) et enfin Stéphane (une véritable bombe).

Malgré les 7 heures de route, les jambes et les bras nous démangeaient, alors nous sommes allés en reconnaissance le soir même (20h30 !). Une fois les badges d’accréditation en poche (Photo 1), nous nous dépêchons de piquer une tête pour tester la qualité des bassins intérieurs, notamment le grand de 50 mètres. Verdict : pas mal, mais il ne fait que 50 mètres ? Vraiment ?). photo_2.jpg

Sitôt séchés, les nageurs de la World Team repartent en direction de l’hôtel à Rimini. Une demi-heure de route. Après une petite collation typiquement italienne (Pizza !!), retour à l’hôtel. La chambre est correcte, mais spartiate. Un grand lit, deux petits lits. Stéphane et Michel, habitués des aventures humaines, acceptent de se sacrifier et se jettent simultanément dans le grand lit. La nuit est courte, entrecoupée toutes les 20 minutes par les éternuements de Jérôme (au fait, ça va mieux ?). Lever à 5h30,et voici déjà Vincent dans les starting bloc (photo 2). Michel est en pleine méditation sur l’avenir des pommes (photo 3), tandis que Michel et Stéphane (photo 4) entrent dans une phase intense de concentration pré-compétition (il faut dire qu’il est alors 5h40 !).photo_3.jpgphoto_4.jpg

Après un rapide petit déjeuner, retour aux bassins pour une mise à l’eau à 6h45 (tiens, le jour se lève) en prévision du 50NL de Stéphane (série 69) et de Michel (Série 77) vers les 8h30, suivis de Jérôme (série 149) et de Vincent (série 155) vers les 10h30 (sur à peu près 300 séries). Nous suivons à la lettre les échauffements gentiment concoctés par notre entraîneur préféré, Johny, mais les résultats ne sont pas au rendez-vous, sauf pour Jérôme (comment fait-il ? est-ce parce qu’il est le seul à avoir pu dormir ?). Ils ne donnent satisfaction ni à Stéphane (33’23’’ – 5ème de sa série), ni à Vincent ( 30’87’’), mais contentent Michel (31’76’’ – 7ème de sa série – RP, qui a copié les départs de Jérôme… Aie Aie Aie …0.5s de perdue !!!) et Jérôme (30.53 – 4ème de sa série – RP…) OK OK il promet de travailler ses plongeons à la Tournesol. Une réflexion est engagée sur les causes de ces résultats mitigés : trop de pression médiatique ? Des pizzas bon marché ? Les shorty pour Stéphane, Michel et Vincent ?

Il est clair le moral de nos brasseurs (Michel et Vincent) en a pris un coup, d’autant plus que nous apprenons dans la foulée que nous étions « éjectés » des relais le lendemain, faute d’avoir pu confirmer notre participation le mardi avant 13h. N’étant pas au courant de cette contrainte, nous sommes arrivés trop tard, comme une trentaine d’équipes. Nous tombons des nues. Une aberration. On comprend mieux pourquoi, la veille, un type s’est mis à hurler contre les organisateurs: sur le moment, on l’a pris pour un fou (chez les maîtres, ça doit être assez fréquent). Mais si on avait su, on serait allé hurler avec lui. En tout cas, c’est décidé : nous écrirons aux organisateurs, à la FINA, à Hollande s’il le faut, et même à Obama !

Mais bon, on décide de se calmer en allant manger dans un bon restaurant au bord de la plage. Le restaurateur est sympa ; il fait 10% aux nageurs. La mer est fraîche, mais rien n’arrête les nageurs de la World Team qui se lancent à l’eau après un bref délai d’hésitation (une heure). Leur prestation dans l’eau reste sobre : il ne s’agit pas de provoquer un attroupement sur la plage (on n’a pas tous les jours l’occasion de voir nager des champions de niveau mondial). De toute façon, on se fait rapidement jeter parce que c’est une plage privée.

Après ce petit tour à la plage, l’équipe est repartie, gonflée à bloc. Résultats : en dépit d’un passage on ne peut plus tardif (21h pour Michel, 22h pour Vincent), nos deux brasseurs peuvent s’enorgueillir de deux superbes 50m : Michel (40’62’’ – 6ème de sa série – RP) et Vincent cette fois sans le shorty (37’32 – 1er de sa série – RP)

Après toutes ces émotions, nouvelle nuit dans la chambre spartiate, suivie d’une grasse matinée (jusqu’à 8h : au fait, quel est los cretinos qui a fait sonner son réveil à 6h ?), ce qui permet d’accéder au petit déjeuner copieux dont on a été privé la veille. Mais il est l’heure de partir. Tant pis pour les relais. Adieu Riccione, adieu Rimini. RDV dans deux ans à Montréal, avec une équipe encore plus top ?

Les conclusions du président :

« Notre quatuor eut beaucoup de plaisir à retrouver notre  » ex-ondine / USSE  » Ophélie , toujours trés à l ‘ aise en papillon !

Cette dernière se rapprochant d ‘ un top 10 sur 200 papillon …..

Tous les bassins étaient copieusement garnis ( 2 de 50m / 10 lignes , 2 de 25 m , 1 fosse à plongeon ..) du matin 06h30 à près de 23h00 !!!

Du jamais vu , il faut dire que 282 séries de 50 m nl , ça fait du monde !!

Du brasseur de Brisbane , du  » papi de Cordoba  » , en passant par le papilloneur Brésilien à Jim Mongomery ( 5 médailles Olympiques !!.. ) les contacts furent vraiment trés enrichissants !

Conclusion : Comment de pas envisager un petit périple à Eindhoven en 2013 ….? ou au Canada en 2014 ..?