Trois jours de compétition (du 4 au 6 décembre) pour la première participation de Maëlys aux championnats Toutes catégories petit bassin puis de nouveau 3 jours (du 17 au 19) à Paris où elle reçoit le renfort de Julien Da Mota.


Maë a souffert en ce début d’année, elle a changé d’entraîneur (ce n’est plus Anne Riff mais Eric Rebourg), elle a augmenté le kilométrage, et il lui faut gérer au forceps études et natation mais elle a tenu le choc.

Habitué des compétitions minimes, cadets et jeunes, elle côtoie donc pour la première fois à Chartres l’élite au grand complet. Son 100 brasse en 1’14’’67 est de bonne augure puisqu’elle égale son record, son 200 illustre sa progression en grand bain 2010 puisqu’elle bat son record et donc le record du club TC en 2’37’’77.

Néanmoins Maë ne s’avère qu’à demi satisfaite, un record c’est bien mais aucune finale ne vient récompenser son parcours, il lui faudra donc encore progresser avant de pouvoir jouer à armes égales avec les gros bras de ces championnats. Deuxième round à Paris pour les France jeunes 15 jours plus tard où elle s’attend à être encore plus en forme.

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Maëlys n’avait nullement caché son envie de faire mieux dans la psicne Georges Vallerey qu’à Chartres. Sa première épreuve fut donc l’occasion d’une certaine frustration, son 100 brasse se conclut en effet par un quasi statu quo (1’14’’70 soit 3 centièmes de plus).
Rien de bien méchant cependant et la revanche n’en fut que plus agréable puisqu’en série du 200, le lendemain Maë accroche enfin cette finale A tant attendue, signant au passage un nouveau record USSE-perso. : 2’35’’32. Cette fois-ci le doute n’était plus permis, elle avait bel et bien progressé. Un peu moins de réussite cependant en finale où la lutte impitoyable entre les meilleures ne put lui permettre de s’exprimer au mieux, les vagues de ces adversaires propulsées au visage, un rien d’angoisse supplémentaire et la conclusion fut moins heureuse : 8ème en 2’38’’30. Le niveau avait considérablement progressé depuis l’année dernière, Maë pouvait être fière d’être encore dans le peloton de tête.

Le lendemain fut l’occasion pour Julien Da Mota d’entrer en scène. Qualifié à ce niveau grâce à ses finales de l’été dernier aux championnats de France minimes, il avait à cœur de vouloir réussir son 50 brasse mais ses adversaires aussi, sa course fut plus que correcte : 34ème en 32’’17. Maë était engagées sur cette même épreuve, mais celle-ci résiste envers et contre tout à l’audace de notre ondine, et ce n’est pas cette 21ème place en 35’’16 qui va faire évoluer ce constat.
Restait le 200 4N, Maë a beaucoup progressé depuis l’année dernière, elle le confirme en battant une nouvelle fois son record perso-USSE en 2’26’’28 et en s’autorisant un record perso-pas-record-du-club au passage du 50 papillon (32’’40). Cette course plutôt agréable lui permet de finir sur une note positive un parcours de bon augure mais encore inégal. Il faut de la patience pour réussir à haut niveau, Maëlys en a.