Il commençait bien mal ce grand prix. Non seulement l’absence d’autorisation de la mairie de commencer l’installation avant 7 H n’augurait rien de bon mais il fallut, sous la colère des éléments, tout mettre en place alors même que les clubs ne tenant nullement compte de l’invitation qui leur avait été envoyée mais bien seulement de l’horaire indiqué sur le programme départemental débarquèrent tous à 7 H précises. Il convient d’ajouter à cela la maladie inopportune de Christian pour comprendre que le stress était optimal pour votre serviteur.
Malgré cela les nageurs tentèrent de se faire plaisir. Sur le 200 papillon peu de participants certes mais beaucoup de courage. Alizée se qualifie en finale en 2’44’’49, pas vraiment un record mais cette année ne lui avait nullement permis de s’entraîner suffisamment pour transformer l’essai en coup de maître. Ses collègues masculins étaient plus nombreux, emmenés par un Robin volontaire (2’29’’14) ils gagnent tous le droit de nager un 100 pap en finale. Honneur donc aux forçats de la natation : Quentin (2’35’’23), Julien U. (3’00’’72), Yann T. (3’12’’72) et Simon Forest (3’37’’87).
Qui de nos jours apprécie encore le dos ? Bonne question tant les dossistes se font rares au club. Emmanuelle (2’50’’64) et Estelle (2’54’’75) tentent de montrer la voie mais sont-ce de vraies dossistes ? Pas vraiment. Julia (3‘08’’63) et Annabelle (3’17’’00) tentent de les suivre, qui sait la relève est peut-être là ! Une partie de la réponse sera dévoilée en finale l’après-midi pour chacune de ces demoiselles.
Chez ces messieurs, le talent est présent, Jérémy (2’23’’10) en est rempli mais la météo ne lui permet pas une expression complète, Clément Broder (2’32’’58) est sur la réserve, tout comme Baptiste (2’36’’82) pas vraiment emballé par les conditions. Adrien Chevallier (3’02’’35) se qualifie en finale minimes tout comme Matthew Looyd (4’10’’60) en finale benjamins mais on peut difficilement s’enthousiasmer en regardant les temps. Ah le sale T… !
En brasse on assiste à un passage de témoin entre Estelle Roudet, peu entraînée et se consacrant à ses études (3’06’’20) et Maëlys, très entraînée, qui a enchaîné les records depuis des mois (2’44’’77). Derrière ce duo majeur, Gabrielle teste ses capacités en brasse (3’05’’32), un rien dégoûtée par ses derniers résultats peu convaincants en papillon. Chez les benjamines, Fanny (3’15’’20) gagne les séries, Clémence (3’30’’45), Léa Ciatti (3’37’’15) et Céline Thooris (4’10’’33) complètent le tableau agréablement.
Cela ne surprendra personne que Pierre soit encore une fois (à 39 ans) le meneur de la brasse st-egrèvoise, mais lui cette fois-ci il en a un peu ras le bol. Après des séries gagnées facilement en 2’39’’96, il décide de déclarer forfait faute d’adversaires réels. Désolé pour Jérémie Frison (2’50’’25) et Franck Zana (2’58’’60) mais Pierre les laissera s’exprimer seuls.
Seul, Julien Da Mota ne l’est pas vraiment (2’45’’72) puisque Henri Delgado (3’18’’81), Simon Forest (3’41’’65) et Thibault Mokrani (3’43’’58) l’accompagnent sur le 200 mais d’adversité il n’en aura pas plus tant son avance sur ses camarades est grande.
L’éclair qui allait illuminer la journée vint de Louis au 200 NL. Celui qui a arpenté plus de 800 Kms dans notre bassin mythique de Saint-Martin le Vinoux en 2009-2010 a bien mérité ce plaisir supplémentaire, le franchissement du cap des 2’00’’ (1’59’’70 exactement). Notre homme-orchestre du jour (entraîneur et nageur en même temps) n’était peut-être pas au sommet de sa forme mais en tout cas il sut l’optimiser et s’offrir un nouveau souvenir mémorable. Bravo à lui !
Pour Robin (2’04’’77), Clément Broder (2’17’’56), Lucas (2’21’’13) et Thierry (2’26’’22) pas vraiment le même enthousiasme à l’arrivée, leurs temps le méritaient peu. Pour Yann T. (2’26’’38), Nicolas (2’24’’27) et Julien DM (2’31’’30) des temps de bonne facture. Pour Rayane Boukherouba (3’34’’63), Clément Dussaud (3’05’’70) et Adrien Chevaleyre (2’55’’96) il s’agissait surtout de participer, ils le firent très honnêtement.
Et les records du club me direz-vous ? Eh bien il faudra se contenter d’une diète cette année car les filles ne firent pas mieux que les garçons. Maëlys l’emporte en 2’17’’65 devant Charlotte (2’25’’80) et une Emmanuelle (2’27’’84) fatiguée par un faux départ technique trop tardivement rattrapé. Deux benjamines franchissent le cap des séries, Fanny décidément en grande forme (2’41’’52) et Clémence (2’42’’24), on les reverra donc l’après-midi. Ce ne sera pas le cas pour Julia (2’59’’14), Léa (3’07’’53) et Céline (3’12’’89).
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