La fin de saison se profile déjà à grands pas avec, en résultante, un début de démotivation des troupes qui explique que ce championnat n’est guère fait recette. Neuf saint-egrèvois firent néanmoins le voyage, beaucoup s’en sortirent avec les honneurs.


Le Robin Pla 2010 n’eut pas autant l’occasion de se faire plaisir que ses releases précédentes (les versions 2008 et 2009 notamment), néanmoins après un 200 4N moyen (2’20 ‘’94), le 400 libre lui permit de démontrer une nouvelle fois ses capacités avérées à affronter avec bonheur les distances importantes. Après un départ modéré mais techniquement bien maîtrisé, Robin installe progressivement sa machine de guerre : 1’01’’96 en entrée, 2’08’’29 et 3’15’’61 comme plat principal. Il restait à parfaire le tout avec un dessert agréable, son sprint final le lui offrit : 4’20’’75. Ce bel équilibre de course lui permet donc de pointer au 3ème rang du classement toutes années USSE au 400 libre, de quoi consoler un rien notre sportif invétéré après son 200 4N peu engageant.

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Si la release 2010 du Robin n’était pas la meilleure du genre, il faut bien reconnaître qu’elle était hélas meilleure que la Franck Brissot 2010. Il est vrai que l’illustre passé de notre brasseur qui a connu la joie en 2006 d’affronter l’élite française à Tours lui a réservé tant et tant de moments inoubliables qu’il ne pouvait s’émouvoir de ses performances du jour : 1’11’25 au 100 brasse (presque un classique cette année), 1’08’’07 au 100 4N. Pas plus de records personnels pour Lucas Spacil, notre crawleur très motivé ce jour doit se contenter d’un honnête 59’’74 au 100 libre et d’un 2’16’’98 au 200 pas franchement à son goût. Mais, hélas, si notre Lucas fourmi à beaucoup engrangé de travail scolaire (et c’est très bien) pendant l’hiver, il a peu mis de coté de Kms de natation qui auraient été bien utiles pour briller ce printemps.

Les aînés connurent des fortunes diverses, les plus jeunes les imitèrent, ah l’importance du modèle !
Baptiste Guillet-Revol de retour à la compétition signe un excellent 1’09’’33 au 100 dos. Notre cadet ayant gagné beaucoup en maturité dernièrement arrive même à se faire plaisir sur 200 dos (2’33’’44). Du plaisir, Julien Ursini en connu beaucoup mais sont-ce ses chronos au 100 libre (1’01’’32), au 100 brasse (1’23’’15), au 100 papillon (1’11’’32) ou la présence d’une admiratrice inconditionnelle qui resteront gravés dans sa mémoire ?
Aucun doute en ce qui concerne Yann Turin par contre tant ses excursions en dehors de son domaine de prédilection furent positives, nous assistâmes donc à un festival de remises à jour : 2’41’’71 au 200 4N, 1’20’’25 au 100 papillon, 1’12’’98 au 100 4N. Pas de record cependant au 100 libre (1’04’’66), c’est Nicolas Baude qui s’en chargea 1’04’’63, son programme très peu chargé ne permit hélas pas à ce dernier de nouvelles prouesses.

A Adrien Chevallier nous reconnaîtrons beaucoup de motivation, mais aussi des failles en virages assez importantes. Cette mixture donne néanmoins deux records personnels : 1’18’’91 au 100 dos et 2’51’’58 au 200 dos mais aussi quelques regrets. A parfaire donc !

Quant à Clément Brun, benjamin perdu au milieu des plus grands, il se sera une nouvelle fois sorti de l’opération avec bonheur. Auteur d’un excellent 2’49’’53 au 200 papillon et d’un tout aussi mémorable 1’18’’35 au 100 4N, il repart de la Côte avec deux records personnels, un temps fort honnête (1’31’’66 au 100 brasse) et une déception relative (1’17’’85 au 100 papillon).

Il nous reste à terminer par les félicitations de rigueur, bravo à Michel Pla (père du premier cité) qui franchit allégrement le cap des 800 points marqués au 50 brasse (38’’09) lors du premier relais du 4*50 St-Egrèvois qui emporte l’épreuve ce jour.