Julien avait totalement raté ses championnats de France en 2009 il avait à cœur de montrer qu’il était capable de bien mieux.


Arrivé le 7 au soir après près de 8 heures de route, Julien avait bien mérité la journée de repérage de terrain que lui offrait involontairement l’organisation. Le 8 fut donc consacré au perfectionnement de ses départs, la fête ne commença officiellement que le 9.

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Première épreuve à son programme, le 50 brasse est aussi son épreuve fétiche, il convenait donc de ne pas rater l’entrée en matière. Julien était dans la dernière série, la plus rapide donc, le départ ne fut pas manqué, la sortie de coulée lui permis d’être dans le coup, il convenait maintenant de s’accrocher, sa technique de nage lui en donnait les moyens. Le rythme de tous était effréné mais Julien tint le choc, seule l’arrivée est un rien à déplorer, la glissade finale n’avait pas lieu d’être. En terminant onzième des séries en 32’53’’ (record personnel) il avait gagné le droit de nager de nouveau l’après-midi en Finale B.

Bien évidemment dans ce genre de circonstances on désire faire mieux, ce ne fut pas le cas (15ème en 32’’92) mais Julien avait déjà gagné son double pari, battre son record et participer aux finales, il pouvait donc s’autoriser une cerise sur le gâteau, en l’occurrence un super temps le lendemain au 100 brasse. Les forces décuplées par la réussite de la veille, Julien parti vite (34’’20 au passage), la fin lui occasionna donc beaucoup de souffrances, les bras se remplirent de douleurs mais il tint bon et gagna ce nouveau combat contre lui-même. Un record l’accueillit donc sur le tableau d’affichage (1’13’’27) et une nouvelle finale B lui était offerte.

Après une après-midi passée à l’ombre à somnoler et un échauffement pour se remettre en condition Julien a abordé sa finale avec encore plus de rage. Dans le coup d’entrée il attaqua encore plus fort que le matin. Le 50 m le vit donc virer en 33’’41 (temps manuel) soit 4 dixièmes de mieux que le matin. Désireux de conserver son avantage sur la ligne 2 à coté de lui, il contint son adversaire au niveau de ses jambes. La frappe plus rageuse et le temps fut à la hauteur de ses espérances : 1’12’’95, et un record de plus.

De magnifiques championnats donc pour le dernier descendant de la magnifique lignée de brasseurs et brasseuses du club.