Même si ce samedi 6 avril n’a pas été pour Gabriel Micoud Bassac l’occasion d’un départ tonitruant au 800 libre qu’il effectue prudemment (2ème en 9’58’’15), il annonce ensuite la couleur en emportant le 50 papillon en 30’’35, un temps canon dans une spécialité qui ne lui réussit pourtant pas toujours autant que dos et crawl, un indice des performances qu’il allait réaliser le lendemain.

Si Lorenzo Foltran est âgé d’un an de moins que son camarade, cela ne l’empêche nullement d’être ultra-compétitif. Rarement satisfait des ses temps il peut s’enorgueillir d’un très bon 800 en 10’04’’19 (3ème jeune) et d’un record personnel sur le 50 papillon (2ème 2006 en 33’’63).

Quant au 3ème larron du groupe TC, Florian Caulier il ne peut encore aller aussi vite que ses deux camarades mais sa courbe de progression n’a rien à leur envier, il s’offre donc un excellent 50 libre en 29’’06 (4ème de l’épreuve) et un 50 dos tout aussi remarquable (4ème aussi en 33’’79).

Ce samedi matin était réservé aux épreuves extrêmes, le panel proposait donc tous les 50 mais aussi les 800 et 1500.

C’est sur cette dernière épreuve que les nageurs du groupe de Norbert Pra, Aloys Bruyère Joumard et Enzo Pasquelin étaient engagés en milieu de matinée. Si Enzo n’a pu retrouver son meilleur rythme (22’23’’99) dans ce contexte exigeant, Aloys a littéralement explosé (21’26’’08 contre 23’45’’91 en 2018), un bon en avant exceptionnel généré par une endurance de triathlète mise maintenant parfaitement au service de sa nage. Si la compétition se termine avec cette épreuve déjà bien suffisante en soi, Enzo se rattrape sur le 50 brasse en amenant son record personnel à 41’’85.

Très bon week-end pour Benjamin Pottier qui commence sa quête de records personnels par ceux du samedi, il progresse donc tant au 50 brasse (45’’84), une épreuve qu’il affectionne qu’au 50 libre (38’’68), une spécialité qu’il travaille beaucoup en ce moment à l’entrainement. Norbert, son coach a donc tous tes les raisons d’être content.

Petit programme pour Aurélien Chevaleyre agrémenté d’un record personnel au 50 libre (31’’26).

Paul Tranchant est devenu un spécialiste de brasse, il nage souvent des 50 m, il est donc difficile de toujours aller plus vite, il réussit néanmoins parfaitement son coup tant sur le 50 brasse (44’’30) que sur le 50 libre (38’’59).

Et les filles me direz-vous ?

Elles étaient nettement moins nombreuses cette fois-ci et se sont concentrées essentiellement sur les 50 à l’exception de Maud Brazzolotto (7ème du 800 en 12’26’’59) et de Calico Sœur (11ème en 15’00’’00 un temps d’une précision étonnante en soi ???).

Aucune volontaire pour le plus dur 50 de tous (le 50 papillon), c’est donc sur le dos que l’on côtoie la premières st-egrévoise.

Maud finit 14ème en 41’’68, elle est notre unique représentante.

C’est donc en brasse et en nage libre que l’on rencontre le plus de monde telles :

_ Camille Fiette—Glommeau qui bat son record du 50 libre en 40’’24, elle nage bien et maitrise parfaitement sa nage. Elle s’applique aussi en brasse dont elle est une bonne spécialiste (53’’33).

_ Ameline Dussaud, 9ème du 50 brasse en 44’’97 et en belle amélioration sur le 50 libre qu’elle conclut en 36’’62 (ces championnats débutent donc bien pour elle).

_ Clarisse Muller qui franchit les 50’’ au 50 libre (48’’96) mais est un peu en retrait en brasse (58’’04).

_ Mathilde Perrin qui réalise l’opération inverse, plus rapide en brasse (49’’44) mais un peu moins en nage libre (40’’56).

_ Calico, sans doute fatiguée qui parcoure son 50 brasse en 54’’98.

La première partie de ces championnats se termine donc vers midi pour nos troupes, la suite se déroulera le lendemain à Fontaine pour les deux tiers du groupe (ceux ayant décidé de concourir les deux jours).

Fin du chronométrage aussi pour nos 4 officiels présents : Fabienne Dussaud, Marie-Pierre Micoud, Isabelle Joumard et Nadège Pasquelin sans qui cette compétition n’aura pu se dérouler, saluons leur investissement.

Merci à Nathalie Bassac pour la photo.