Ce meeting, peu prisé par les clubs de l’Isère cette année, a permis aux dossistes une belle remise à plat de leurs records personnels
Clément, Louis et Robin au stage de Hauteville 2010
Robin était venu avec l’espoir, pas vraiment tenu secret, de battre ses records en dos. Cet espoir ne fût pas déçu puisque le 50 tombe (29’’77), que le 100 m périclite (1’02’’99) et que le 200 suit la tendance générale (2’17’’89). Si l’on ajoute à cette panoplie un excellent 200 4N en 2’18’’12, on serait en droit de conclure que le week-end a été plus qu’agréable pour Robin « Hood » (Robin des bois en français, à noter que le mot « Hood » signifie littéralement « capuche » et non « bois ») qui a bénéficié avec bonheur du travail technique réalisé depuis quelques mois. A noter cependant quelques failles en virages et coulées qui méritent d’être éliminées.
Clément, lui, ne surfa pas que sur la facilité puisque son 100 dos (1’04’’54) et son 100 libre (58’’45) ne frôlent pas les sommets, il sut par contre étonnamment réussir sa 2ème journée tant sur le 200 dos (2’25’’31) que sur le 50. En finale de cette dernière épreuve il réalise même un magnifique 29’’22 qui illustre ses qualités d’explosivité si évidentes à l’entraînement.
Pas de records personnels au bilan de leurs six camarades. Comme nous l’avons déjà expliqué si souvent depuis le début de l’année, qui dit « abandon des combinaisons » dit aussi nouveaux repères. Alizée Parmentelat les établit donc sur le 50 pap en 32’’46, sur le 200 4N en 2’43’’29 et sur le 100 pap en 1’12’’73. Notre unique ondine présente retrouve une ondulation naturelle, une technique de pointe mais sa puissance n’est encore nullement au top, l’avenir est donc devant elle. Franck Brissot est aussi à la recherche de cette dernière au 50 brasse (31’’50) et au 50 pap (29’’93), il apprécie par contre l’endurance acquise au stage qui lui permet d’affronter avec bonhomie un 200 brasse (2’44’’61) toujours délicat pour lui. Quentin Tournadre établit un record au club sur 100 dos (1’06’’37 contre 1’05’’77 record officiel) et nous gratifie d’une nage posée, en relation avec l’eau sur 200 4N (2’25’’77) et 100 libre (58’’12). En gros progrès techniquement parlant, il a encore à trouver l’explosivité nécessaire à la réussite. Pas de records personnels pour Doric Giuga au 50 brasse (34’’43) bien qu’il fut approché (34’’19) ni Louis Grossmann-Wirth au 50 brasse (35’’00) ou au 400 4N (5’12’’68), ni Florian Lucas au 50 libre (26’’49) et 50 dos (33’’85).
Une compétition instructive qui tend à confirmer les progrès techniques de nos nageurs dans la nage même, mais qui révèle encore beaucoup d’erreurs dans les départs, coulées, attaques de virages qu’il convient de corriger encore et encore.
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