Les conditions météo n’ont guère été favorables aux nageurs et les performances s’en sont ressenties. Difficile de nager vite lorsque l’on claque des dents. Heureusement les après-midi ont été un peu plus propices, néanmoins rares sont ceux ayant performé dans le bassin olympique d’Echirolles.
Si quelqu’un a cependant réussi à s’affranchir de ces conditions, c’est bien Lénaïs Lurthy qui s’est même « bonifiée » en finissant au galop la dernière réunion. Elle bat en effet, sans surprise, tous ses records personnels en bassin de 50 m mais surtout réalise dans beaucoup d’épreuves des temps en valeurs pures meilleurs que ceux en petit bassin. C’est ainsi qu’elle confirme son niveau sur 50 dos (38 »21), 50 brasse (48 »34), 50 papillon (36 »99) et 200 NL (2’47″ »09) mais qu’elle va encore plus loin sur 50 libre (33 »60 contre 33 »57 en bassin de 25 m), 100 libre (1’15 »10), 400 NL (5’54 »38) et surtout 200 4N (3’03 »17 record tous bassins). De bon augure pour celle qui a gagné son billet dans la sélection départementale Benjamins.
Milo Vermeulen participera lui-aussi à cette même sélection départementale mais n’a pas connu la félicité de Lénaïs. Handicapé par des douleurs aux jambes, il doit se contenter de records en bassin de 50 m mais sans accessits, on retiendra les temps suivants comme base pour le futur : 100 dos en 1’24 »29, 200 dos en 2’55 »91, 50 brasse en 44 »34, 100 brasse en 1’33 »48, 200 brasse en 3’21 »57, 200 NL en 2’44 »81, 200 4N en 2’59 »92, 400 4N en 6’23 »58.
La réussite ne fut pas totale pour beaucoup d’autres mais quelques performances notables vinrent égayer leur week-end. C’est le cas pour Sandro Di Gione qui progresse sur 100 libre (1’04 »79) et 200 libre (2’28 »25). Il réalise aussi un 100 brasse en 1’25 »80 (1ère marque en bassin de 50 m). On appréciera de même le 50 libre de Julien Esturillo en 29 »89, son 200 4N en 2’42 »69 et son record approché au 100 brasse (1’21 »52). Louise Girard a elle parfaitement géré ses courses, un très bon 50 papillon en 34 »72 et un bon 400 libre en 5’15 »55 en sont l’expression. Deux records personnels en grand bassin sont aussi à mettre au crédit d’Antoine Jalier (50 brasse en 39 »48), 100 papillon en 1’20 »31, il récolte ainsi les fruits de ses progrès récentes en petit bassin.
La découverte pour d’autres du bassin de 50 leur a permis de prendre des repères, ce fut le cas de Charlotte Mas qui va beaucoup plus en plus vite sur le 50 libre (45 »93) qu’en petit bassin et qui augmente son panel d’épreuves en participant au 100 brasse (1’59 »78). Idem pour Léna Rezak qui participe à son premier 50 libre en bassin olympique (48 »45). Jade Schiff pour sa part n’en est pas à sa première expérience mais établit tout de même des records en bassin de 50 m sur 100 dos (1’26 »14), 200 libre (2’49 »63), 400 libre (6’02 »34). Juliette Morel avait débuté sa compétition par un excellent 200 brasse (3’43 »54), elle la poursuivit avec deux records personnels établis sur 100 brasse (1’49 »56) et 50 brasse (49 »56) sans pouvoir retrouver cependant sa vitesse du premier jour, le froid serait-il passé par là ?
Plus difficiles furent les prestations de nombre de nos nageurs chevronnés. Certes Fantin Macaire fut rapide sur son 50 papillon (26 »98) mais la réussite ne fut pas au rendez-vous du 100 (1’02 »18). Idem pour un Gabriel Micoud Bassac auteur d’un 50 brasse de bonne facture en 31 »52 mais loin sur les autres épreuves ou un Benjamin Pottier, sans records à l’arrivée à l’exception de son 50 libre en 29 »80. Pas génial non plus hélas pour Marianne Guillon, le souffle coupé par le froid sur son 50 brasse en 39 »03.
Quant à notre présidente-nageuse Aleksandra, elle termine son 50 brasse un peu avant sa fille en 48 »89, avec détermination mais sans retrouver les sensations de glisse qu’elle affectionne.
D’autres héros sont à saluer, nos officiels, présents malgré les conditions, on louera donc les prestations au chronométrage de Nicolas Schiff, Carine Pallec et Céline Macaire sans qui cette compétition n’auraient pu avoir lieu.
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