Pas évident de glaner des médailles face aux meilleurs jeunes du département et particulièrement contre l’armada du Grenoble Alpes’38 mais quatre des nôtres ont réussi ce pari.
Anthony Foltran n’a, une nouvelle fois, laissé aucun accessit en or à ces adversaires dans sa discipline de prédilection, la brasse. Cette nage continue à être une chasse gardée, il grimpe donc sur la plus haute marche sur le 50 brasse (37 »41) et sur le 100 (1’24 »69), une belle constante d’année en année. Une médaille de bronze au 100 libre en 1’07 »13 complète sa moisson.
Pas si simple que ça pour la meilleure de nos ondines de tirer son épingle du jeu mais Chloé Vermeulen après une 4ème place au 100 papillon en 1’25 »62 et au 100 libre en 1’13 »30 s’impose nettement sur le 100 brasse avec un excellent chrono (1’28 »65).
Mathilde Guillon est une excellente papillonneuse (38 »70) mais elle cède face aux jeunes filles plus âgées qu’elle affronte au 50, idem au 50 libre (8ème en 33 »70), les temps sont bons et c’est de bon augure pour la suite. le 100 dos est finalement sa meilleure occasion et elle ne l’a laisse pas passer (médaille de bronze en 1’27 »24). Mathilde a des atouts solides et peut affronter sa dernière année jeune en 2021-2022 avec confiance.
Pas simple de gagner une médaille lorsque l’on concoure avec des jeunes de 1 à 2 ans de plus. Soan Lurthy (7ème du 50 pap en 39 »92 et 10ème du 100 libre en 1’24 »18) trouve néanmoins la voie idéale sur le 100 dos (3ème en 1’26 »34).
Pour les autres st-egrèvois, pas de droit au podium acquis mais de beaux comportements, de belles progressions et de belles émotions pour certains.
La combattivité de Lindsey Pra deviendra légendaire, elle sait mettre dans ses courses un punch remarquable qui est de plus accompagné maintenant par une technique de belle qualité. Cela se traduit par des records personnels battus lors de chaque course : 36 »60 au 50 libre, 1’24 »42 au 100 libre et 41 »63 au 50 dos (4ème).
Krysten Pasquelin a beaucoup progressé mais, relevant d’une entorse, elle ne put s’exprimer au mieux, ce n’est pas grave car 3 records ponctuent positivement ses courses : 44 »71 au 50 dos, 37 »17 au 50 libre et surtout 44 »64 au 50 brasse (9ème).
Jade Schiff et Louise Girard ont leur année d’âge en commun (2010) et donc aussi le fait de devoir concourir avec des filles souvent bien plus âgées, mais pour elle, pas question de renoncer. Tnat pis si les chances de médailles cette année sont quasi-nulles, elles vont de l’avant et ont beaucoup de mérite pour ça. Cela se traduit par un 37 »39 au 50 libre pour la 1ère, un 42 »22 pour la seconde. L’écart est moins important sur le 100 libre puisque Jade pointe en 1’29 »49 et Louise en 1’33 »75. Sur le 50 brasse Louise est 4ème chez les 2010 en 48 »83.
Et nos représentants messieurs me direz-vous ? Ils furent nombreux à participer et motivés.
Sur le 50 libre c’est Soren Bruyere Joumard qui s’avère le plus rapide (33 »53) devant son copain triathlète Hagen Reiss (34 »54). Nathan Michel pourtant peu aguerri est néanmoins déjà surprenant (37 »75) tandis que Julien Esturillo termine pour sa part en 39 »23.
La distance augmente (100 libre) et c’est à l’avantage de Soren qui finit à une bonne 7ème place (avec les 2007 n’oublions pas) en 1’15 »78.
Changeons de spécialité et parlons dos. Sur le 50 c’est Julien qui s’avère notre meilleur représentant (45 »97) devant Nathan (47 »88) et Rémi Claquin (52 »06). On retrouve ce dernier au 100 qu’il clot en 1’56 »50.
Coté brasse, deux 4ème place pour les locaux grâce à Hagen au 50 (44 »00) et Julien au 100 (1’48 »88).
Et enfin, dans la plus impitoyable des disciplines, le papillon pour ne pas le nommer, Soren s’offre une très honorable 5ème place (38 »37) sur le 50 tandis que Rémi finit 14ème en 56 »51. Aucun amateur pour affronter la distance supérieure.
Bilan plein d’enthousiasme pour la jeune génération qui n’a pu, rappelons-le retrouver les bassins et le plaisir d’y évoluer que le 19 mai.
Tous nos remerciements à Nadège Pasquelin et Véronique Esturillo pour l’aide précieuse apportée (sur la photo) et pour tous ceux qui resteront dans l’anonymat faute de paparazzis : Michel Pla (juge arbitre), Renata Witsch et Jean–Paul Frachet (qui ont permis à cette compétition de se dérouler, merci à eux), Céline Macaire (à l’informatique), Rémi Brazzolotto et Sophie Dumoulin au chronométrage, Damien Lurthy et Joanin Macaire à la chambre d’appel.
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