Départ moins matinal vers la piscine (7 h 30 pour 9 H) lors d’une superbe journée ensoleillée. Les troupes sont toujours d’attaque.
Moins en verve qu’au 400 libre, nos trois crawleuses sont un ton en-dessous lors du 200 qui entame les épreuves du matin, Candice est légèrement en tête mais de peu (2’30’’07) contre 2’30’’12 à Julia et 2’30’’91 pour Vanessa, les deux sœurs s’étant un peu neutralisées.
Peu de repos pour Vanessa que l’on retrouve sur le 100 dos qui suit. Vitesse sans doute un rien amoindrie, elle se qualifie néanmoins sans trop de difficulté pour la finale (5ème en 1’14’’63), Mélanie confirme son manque de vitesse (1’23’’04) tandis que Maëlle met au contraire fin à l’un de ses plus vieux records personnels (1’23’’61 soit 14’’ de moins). Et un de plus pour Maëlle !
Et revoilà la « team dos » avec ces 5 membres sur la dernière distance à son programme. Antoine reste le plus rapide (1’05’’97) et empoche une place en finale A. Hugo pointe dans la souffrance au 8ème range en 1’07’’06. Gabriel et Joanin se livrent à une belle bagarre qui les « booste » tous deux, ils sont ravis : Gabriel (1’08’’08), Jojo (1’08’’77), ils ont raison de l’être, les perfs sont de belle valeur pour des 2004-2005. Quant à Florian qui appréhende le dos (douleurs d’épaule), il souffre beaucoup en fin de course mais pas de celle-ci (1’17’’00). Tous iront en finale.
Aux brasseurs d’entrer en scène et particulièrement aux filles. Marianne se fait plaisir en renouant avec une belle performance sur le 50 (39’’56), la finale B lui revient en prime. Héléna est moins percutante, elle se cherche (40’’73) tandis que Maëlle n’est pour une fois pas à un niveau record (42’’72), finirait-elle par s’émousser ?
Emoussé, Lilian l’est peut-être, la brasse continue à le repousser (33’’73), la finale B lui donnera cependant une nouvelle occasion de performer l’après-midi, à suivre !
Se pointe ensuite le papillon et précisément le 100 m. Si aucune fille ne s’y intéresse, ce n’est pas le cas de la triplette de la veille, les frères Macaire et Lohan pour être plus précis. Fantin est ambitieux, il a bien réussi son 50 le samedi, le moral est donc au beau fixe. Son départ est fulgurant (27’’79 – nouveau record personnel au 50), la fin l’est moins en résultante mais son record personnel tombe après une course de vrai dauphin (tant son style est ondulé), il se place au 3ème rang et peut rêver d’une médaille en finale A. Son frère Joanin est surtout avide de mieux finir que la dernière fois, il se promet de ne pas partir trop vite mais bien évidemment n’y arrive pas vraiment (31’’35 pour 1’10’’44), peu importe, un record battu de 3’’ ne peut que lui subtiliser un sourire. Quant à Lohan, il est aux anges, son départ rapide (30’’99) lui occasionne beaucoup de souffrances à la fin mais son temps (1’09’’88) les guérit aisément, cela valait le coup et une perf. pareille console bien des douleurs occasionnées.
Après cette épreuve réussie, retour des brasseurs sur le devant de la scène avec la prestation d’Héléna au 200. Une nage qui se cherche toujours, trop en fréquence, lui permet de se qualifier pour l’après-midi mais elle reste loin de son meilleur niveau (5ème en 3’12’’90). Impasse de Lilian sur cette épreuve pour une fois, il préfère se réserver pour le 400 4N.
Mais avant cette dernière épreuve d’endurance très attendue, c’est au contraire aux sprinters du 50 libre de s’exprimer et plus précisément aux sprinteuses puisque c’est Mélanie qui ouvre le bal mais sans plus de succès qu’en dos (35’’11), Marianne malgré un superbe départ cale en fin de 50 m et ne peut rééditer sa performance de la veille en relais (32’’76 contre 31’’75). Maëlle continue avec le ton morose (32’’08) donné par ses camarades et Candice n’apprécie pas plus ses 31’’38. Cela n’empêche pourtant pas Julia d’être au sommet de sa vitesse. Etonnamment facile elle bat un record personnel (30’’50 au compteur cette fois-ci) qui lui résistait depuis deux ans, son enthousiasme a cette fois-ci payé.
S’ensuit un nouvel éclair de génie de Gabriel qui pointe au premier rang des st-egrèvois dans l’incroyable temps de 26’’60. Sa méthode, un rythme de bras incroyable qu’aucun de ses camarades n’arrive à soutenir, sa récompense : une nouvelle qualification aux championnats de France jeunes et cette fois-ci gagnée haut la main. Pourtant Hugo ne s’est pas rendu et peut se féliciter d’un si beau chrono (27’’31). Fantin pour sa part continue à s’améliorer (27’’75) mais ne peut constater un peu frustré qu’il va aussi vite en papillon. Antoine est un peu moins saignant mais ne démérite pas (28’’00), Lohan confirme sa grande forme est approche le niveau de ses camarades (28’’87) tandis qu’un bon Florian suit de près (29’’20). Aucun échec pour nos nageurs, tous les records personnels périclitent. Gabriel pourra, seul, tenter de faire mieux en finale.
Et voilà donc la cerise sur le gâteau mais il n’est pas convenable de parler ainsi devant Lilian car en effet pendant que la plupart de ses camarades étaient déjà en train de déjeuner, il affrontait plein d’espoir le 400 4 Nages. Désireux de ne pas partir trop vite (tout comme Jojo en papillon rappelons-le), il touche néanmoins la plaque au 100 papillon en 1’10’’31 (contre 1’11’’15 lors de son record personnel de juin 2018 à Annemasse). Il accroit son avance en dos (1’22’’13 contre 1’22’’84) mais confirme que la brasse lui résiste fort (1’27’’68 contre 1’27’’10). Le crawl allait donc orienter le résultat final. Celui-ci est difficile mais suffisant (1’12’’03 contre 1’12’’45), il emporte donc à l’arrivée son record personnel (5’12’’15 contre 5’13’’54) et une fort belle 5ème place, le 4 nages est au point.
Après un passage éclair au Mac Donald vers 14 H, on retrouve les rescapés des séries pour la fin de notre épopée à Vichy.
Première de l’équipe à entrer en lice, Vanessa sur le 100 dos. Course aussi propre que d’habitude, amélioration en finale habituelle elle-aussi, mais elle reste 5ème (1’14’’42).
Scénario un peu identique pour Marianne en finale B du 50 brasse, un temps encore meilleur (39’’29), une nage toujours aussi jolie mais pas encore de record personnel, peu importe elle va dans le bon sens.
Notre équipe de choc de dossistes avait cependant effectué son dernier passage dans le bassin de Bellerive-sur-Allier. Un rush de Hugo bien plus en forme lui permet de finir 6ème en 1’06’’08, son meilleur temps, tandis qu’un Antoine érodé par la ligne termine au 7ème rang en 1’06’’67. Pas d’amélioration non plus pour Gabriel (1’08’’25) et Jojo en finale B (1’08’’88), ni même pour Florian en finale C (1’18’’69). Hugo a été l’exception du matin dans un sens, il devient celle de l’après-midi dans l’autre…
Lilian sur la même épreuve essaie mais n’y arrive pas, le 4 nages est au top mais la brasse ne passe pas (34’’06).
C’est donc du 100 papillon que viendra la médaille de la journée. Fantin avait prévenu, pas de départ aussi rapide que le matin, il tient parole et se contente d’un 28’’49 moins traumatisant au passage mais ensuite il trouve les capacités d’accélérer, son retour est impressionnant puisque passé 5ème au virage il remonte 2 de ses adversaires qui s’écroulent dans les derniers mètres et les coiffe sur le poteau (1’00’’64 contre 1’00’’75 et 1’00’’97). Une médaille de bronze bien méritée et un temps remarquable de plus pour ce week-end.
Deux finales restaient au programme, le 200 brasse avec Héléna dans le rôle principal et le 50 libre avec le retour de Gabriel.
Héléna nage nettement mieux ce qui lui permet de réaliser 3’08’’36, soit 4’’ plus rapidement que le matin, elle s’octroie la 6ème place, cela va dans le bon sens.
Gabriel est un ton en dessous mais de peu (26’’69), il avait de toute manière déjà sa qualification en poche.
Après un week-end qui a bien plu à l’immense majorité, il convenait de rentrer au bercail. Lionel part plus vite, Johny en retard (ses troupes étant moins motivées sans doute). Lionel prend la bonne direction (par l’autoroute), Johny se perd à Vichy, oui mais voilà Héléna et son GPS rattrapent les erreurs du conducteur bien chanceux. Parti dans la campagne par la nationale sans vraiment savoir où il allait (seule le GPS en avait une idée), le minibus des plus jeunes évitent les bouchons sur l’autoroute et se retrouve nettement devant à Lyon, il faudra donc le péage de St-Quentin Fallavier pour redonner l’avantage au minibus des 2002, une anecdote amusante en soi, rien ne sert de courir, il faut donc avoir le bon GPS…
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