Photos de la famille Millet et Céline Schaller-Thooris, merci à eux !

Départ pour Mégève à 19 H 15 le vendredi 30 juin, cela ne commence pas sous les meilleurs auspices, deux des voitures, celles de Cécile et Johny sont prises dans les embouteillages à Grenoble (45’ de retard).

Arrivée à l’hôtel « Les 4 vallées » à Albertville vers 21 H, bien retenir ce nom car il deviendra mémorable pour le club. Premier problème, ils ont des réservations pour 8 chambres alors que le club n’en a retenu que 7, je ne pensais pas qu’à l’air de l’informatique c’était encore possible mais si. Booking.com en serait responsable. Il a fallu qu’on demande à Céline d’envoyer le mail de confirmation sur le portable de Lionel afin de prouver notre bonne foi, 35’ de discussion avant d’obtenir gain de cause.

Heureux de pouvoir nous allonger, nous aspirions à une nuit paisible, il n’en fut rien. Vers minuit et demi, excédé par le chahut d’une personne que j’entendais essayer d’entrer dans sa chambre (ou une autre d’ailleurs) avec une clé, je me lève et vois alors un cycliste avec son casque et son vélo sur les épaules entrer dans la chambre d’en face, il continue un moment à faire du bruit puis nous pûmes enfin nous endormir.

Départ le lendemain matin à 6 H 30, l’hôtel n’offrant le petit déjeuner qu’à 7 h, nous avons dû déjeuner dehors.

Arrivée à la piscine vers 7 H 15, le marathon commença. Température extérieure : 9°, envie de nager des st-egrèvois : pas top, pas top.

Ce qui devait arriver arriva, une matinée dans le froid et sous la pluie. Nombre de records du matin : 0. La seule chose rassurante étant que tous les clubs étaient dans la même tourmente, un rien désabusés.

Après un repas au Mac do faute de temps, l’équipe se remobilisa pour les finales. Ce ne fut cependant pas la panacée, les st-egrèvois battirent leurs temps du matin pour la majorité mais une fois encore aucun record sinon celui du déluge subi et du froid ambiant.

Repas au « Sports bar » de la piscine puis départ vers St-Gervais adin de découvrir le gite qui nous accueillera la nuit. L’un des meilleurs moments vécus par les nageurs, une expérience enrichissante, à réitérer, même s’il a fallu chercher des solutions pour loger tous les garçons ensemble, l’ingéniosité doit toujours être de rigueur…

Réveil à 6 H 15, François et Antoine sont les seul Millet à nous accompagner, les autres dorment dans le « camion ».

De nouveau, arrivée à la piscine vers 7 H 15, le froid est moins patent mais les nageurs le ressentent quand même (12°). Habituation ou amélioration des conditions, les temps enregistrés offrent quelques lumières dans ce ciel bien sombre (surtout au 100 libre).

On appréciera donc les 100 NL records de Fantin (1’03’’25) et Rémi (1’03’’46), les quelques dixièmes glanés par Eric (59’’93), Florent (59’’71) et Pascal (1’00’’37) ainsi que le record de Antoine au 200 dos (2’30’’66). Alice et Marianne sauvent l’honneur du clan féminin, l’une au 50 dos (35’’15 un très bon temps), l’autre au 50 papillon (37’’42 une belle amélioration).

Après un nouveau repas au Sports Bar et un beau barrage gagné par Antoine au 50 dos dans un temps qui ne sera pas hélas homologué, les non finalistes nous quittent avec Lionel.

Vanessa et Alice ayant raté le départ du 50 dos, elles essayent de prendre leur revanche sur leur 2ème épreuve mais sans record au bout, Alice est triste, elle craint pour sa participation aux promotionnels.

Sur le 400 libre, Pascal souffre, Eric est en forme, le premier est largement devant mais le second améliore son temps et devient le seul nageur (avec Antoine) à améliorer 2 temps lors de ses championnats (4’44’’50).

Antoine officialise un 31’’89 au 50 dos qui figurera sur le livre des records de la famille. Tristan essaie de modifier son allure de course, sa fin est remarquable mais prisonnier d’une course trop clairsemée (les nageurs étaient trop distants les uns des autres) il ne peut améliorer.

Chléa s’applique, s’améliore par rapport au matin mais n’approche pas son meilleur niveau.

Quant à Lilian il est dans un jour sans, à près de 3’’ du temps de Montélimar, il est donc humain finalement.

Retour à St-Egrève vers 19 H 45.

Oui mais voilà l’histoire ne s’arrête pas là, le lendemain je téléphone à l’hôtelier afin de lui demander une facture que la réceptionniste qui nous avait accueilli le vendredi soir n’avait pas fourni (malgré sa promesse), je tombe sur le patron qui m’agresse verbalement en accusant le groupe d’avoir forcé des serrures, bu de l’alcool, jeté des mégots de partout, dégradé un évier, donné à des résidents en pleine nuit des clés au comptoir… Non, je n’étais pas rentré par mégarde dans la 4ème dimension, il était sérieux. Il aurait même demandé l’intervention de la police qui aurait relevé des empreintes. Parfait, me dis-je, cela ne peut que nous innocenter. Étonnante est la vie, nous aurions pu terminer notre saison par une aventure sympa, quoique commune, et nous voilà propulsés dans une enquête policière. Bon maintenant il ne reste plus qu’à attendre, faisons confiance à la police, j’espère juste que le patron s’excusera une fois que les responsables auront été identifiés.