Pas encore de réussite complète mais le pourcentage de réussite est en nette hausse. Cinq st-egrèvois obtiennent le droit de concourir en finale : Pascal et Rémi au 400 4N, Yann et Pauline au 50 brasse, Clément au 50 papillon.

Photo superbe de Lionel.

Début des séries à 9 H du matin avec le 200 dos. Tristan est notre seul représentant. Parti sur de bonnes bases (35’’ au 50 puis 1’14’’ au 100), il s’accroche courageusement mais souffre dans les deux dernières longueurs et finit en 2’35’’36, mieux qu’à Lyon en série mais moins bien qu’en finale. Nul doute que l’expérience aidant il puisse se faire plaisir aussi le matin même à un niveau aussi relevé.

 

Vient ensuite l’épreuve douloureuse entre toutes, le 400 4N. Rémi qui a « enquillé » cette épreuve à de nombreuses reprises en étant mal à chaque fois réussit son premier 50 papillon (enfin), le 2ème est certes plus dur mais le passage au 100 en 1’14’’ sans asphyxie lui permet de relancer en dos (1’21’’) puis de s’exprimer au mieux dans son point fort… la brasse. Il li fallait donc ne pas craquer en crawl mais ça il sait le faire, le sprint est convaincant, le record l’est donc aussi : 5’20’’52 soit 3’’ de mieux. Pascal, notre maitre es « zenitude » aurait pu se la couler douce puisque certain de participer à la finale (comme Rémi d’ailleurs), il n’en fit rien, concourir c’est vouloir battre ses records. Il part normalement (1’09’’ en papillon), s’applique en dos (1’20’’), réalise un 100 brasse parfait, à la fois rapide en prise d’appuis et coulé derrière (1’31’’) et démontre son incroyable vitalité lors du finish. Pour lui aussi le record est à l’arrivée (5’11’’26).

 

S’ensuit le 50 papillon. Léo ayant réussi son 100 libre d’hier, monte sur le plot confiant. Léger comme à l’accoutumée il ondule a minima, seuls les derniers mètres révèlent des difficultés. Peu importe le temps est bon : 29’’51. Clément, lui, nageait beaucoup plus tard. Ambitieux il aurait aimé s’offrir les 25’’, ce ne fut pas le cas mais son record personnel est battu grâce à une course puissante quoiqu’un peu dure à la fin : 26’’47, nouveau record USSE et finale B pour tenter une récidive l’après-midi.

Au tour des nageurs de 200 d’entrer en lice. Unique féminine nous représentant, Alice a bon espoir d’améliorer, ses 28’’68 d’hier l’ont mis en confiance. Début attentiste puisqu’elle se base sur les filles l’entourant, cela se traduit par un passage en 33’’ puis en 1’09’’. On aurait pu être inquiet si le 2ème 50 n’avait été en 36’’ puis le 3ème en 37’’10. Il suffisait de bien finir, elle le fit et glane 2’’ sur son record (2’22’’63). La tristesse se lisant sur son visage, le mystère régna un instant, vite élucidé, elle avait mal lu son temps (2’25’’ pour elle). Restait aux garçons à faire aussi bien, ce fut plus difficile. La course d’Eric fut satisfaisante mais pas record, un rien de fraicheur manquait sans doute (2’13’’83), Yannis tenta un coup en partant vite mais le corps ne suivit pas (2’13’’93), seul un Pascal en forme parvint à remonter le moral des crawleurs. Après un départ rapide (1’02’’), il nous gratifie d’une fin agressive à souhait, il franchit donc avec bonheur le mur des 2’10’’ pour la première fois (2’09’’61). Deuxième record pour ce monsieur aujourd’hui.

Le clan des brasseurs avait pour mission de conclure positivement la matinée, il le fit. Lou dans la série 4 se cherche, se cherche, appuis  ou pas appuis, fréquence ou pas fréquence, peu importe elle est en forme et ses 36’’83 sont symboles d’un succès supplémentaire à mettre à son actif. Pauline lui emboite le pas dans la série 7, pas de record certes  mais une nage « sentie », en accord avec l’eau qui se traduit par un 34’’46 fort impressionnant et une seconde place des séries. Lilian, l’infatigable ne pouvait, malgré un départ encore trop faible, que franchir une nouvelle étape, ses 33’’98 le satisfont, eh oui cela arrive, pour notre plus grand bonheur et pour le sien. Bonheur aussi pour un Yann dubitatif qui, après un passage en 13’’8, grappille centième par centième dans les derniers mètres pour toucher en 31’’00. B+ien évidemment c’est un record personnel mais bien évidemment aussi nous aurions préféré 30’’99, nous devenons aussi exigeant que les nageurs à force… Peu importe le sourire est de retour et Yann pourra de nouveau tenter les 30’’ lors de la finale B (14ème des séries).

Après un bon repas et un repos mérité (enfin me direz-vous car Johny ne s’est pas trompé pour rentrer, il connait la route maintenant), retour des troupes à la piscine pour 15 H 15. Les grands reprennent leur habitudes, « on rentrera dans l’eau à 16 H 10 » proposent Quentin et Yann. « Le bassin est évacué à 16 H 15 » leur réplique Lionel, la raison l’a emporté, ils allèrent s’échauffer.

 

Début des finales à 16 H 30 avec le 1500 libre dames et le 800 messieurs, les st-egrèvois n’entrent en action qu’une heure plus tard avec Clément en finale B du 50 papillon. Le départ est bon mais la fatigue plus importante qu’attendue, peut-être aussi a-t-il dû subir les vagues du voisin, toujours est-il que Clem doit se contenter de 26’’77. Un accroc qui n’occulte pas le bon bilan de notre sprinter.

La finale B du 400 4 nages suit. Rémi et Pascal se doivent donc une deuxième fois de mettre de coté toutes leurs peurs (« vais-je tenir ? » par exemple). Très vite Pascal prend de l’avance, parfaitement maitre de sa course il gère en puissance papillon et dos engrangeant dixièmes après dixièmes, puis secondes après secondes tandis que Rémi, dans une dynamique inversée cédait du terrain. L’écart ne pu se résorber en brasse, Pascal restant à distance égale, le crawl fut l’occasion de sceller les deux destins. Pascal progresse encore beaucoup (5’07’’89) tandis que Rémi sans démériter va un peu moins vite que le matin (5’23’’12).

Restait aux brasseurs à entériner la fin des finales. Pauline le fit magnifiquement en améliorant son record du club grand bassin du 50 (34’’42). La technique est maintenant à la hauteur de ses qualités, il reste cependant à peaufiner le départ afin de lui autoriser le passage au niveau supérieur. Ces 4 centièmes arrachés au chrono l’ont en fait été à Yann qui les cède lors de sa finale B (31’’04). Les deux sont donc très stables et la médaille de bronze de Pauline est une immense récompense à la fois pour elle et pour le club.

Mais les finales ne signifiaient pas encore la fin de la journée puisque Yannis se devait d’affronter son 800 dans la dernière série de celui-ci. Au train, en économisant ses jambes, il a su parfaitement équilibrer sa course et finir au sprint, cela se traduit par un nouveau record personnel tout à fait à l’image de la journée : 9’44’’37.