Le chronomètre (réveil-matin des entraineurs) déclenche le début de la journée des stagiaires à 6 H 45. Les troupes commencent à arpenter les coursives, les sacs se remplissent du nécessaire indispensable à l’activité natation.
Tel un métronome la troupe démarre son périple à 7 H 15 précises. Le petit déjeuner suit la rythmique quotidienne. La piscine s’ensuit à 8 H. Les kilomètres s’égrènent, inlassablement. Les grands font les calculs, cela devrait culminer à 25 km (en ce qui les concerne), vendredi, pour tous ceux qui n’auront pas contracté de blessures trop handicapantes. Cela fait maintenant 35 ans que j’encadre des stages et les stagiaires cuvés 2016 sont extrêmement courageux. Il y a dix ans, il était courant que 7 à 8 nageurs demandent à être dispensés des dernières séances, cette année seule une malade d’entrée ne put effectuer la totalité, un record. Et pourtant Elise s’était tordue un doigt, Antoine souffrait du coude, Fantin de l’épaule, Rémi du pied. Leurs entrainements ont été adaptés mais aucun n’a demandé de tarif préférentiel, honneur doit leur être rendu. Les plus jeunes auraient pu être fatigués, tous étaient présents à l’entrainement, la nouvelle génération aime la natation et a du cran. (la brume du matin lorsque nous ouvrions frands les baises vitrées afin d’éviter l’asphyxie)
(le cahier du stage, oeuvre artistique en soi)
10 H : temps libre, les jeux de société sortent des sacs.
11 H 15, non 11 H 30, car le cuisinier est un peu en retard le repas de midi débute avec une fin plus tardive qu’habituellement (12 H 05).
La piscine nous appelle rapidement, de 2 à 2.4 Kms viennent compléter les totaux de la journée, il est agréable de voir les progrès rapides de tous, les grands s’assouplissent naturellement, entrent mieux en relation avec l’eau, les plus jeunes apprennent à mieux coordonner, à mieux virer.
13 H les Water J.O débutent, jeux sans frontières dédiés cette fois-ci aux ponts. Première épreuve, trois équipes forgent un pont flottant pour des jeunes fous qui essaient de marcher sur l’eau, Maud, Aurélien et Emilien tentent désespérément de garder l’équilibre sur ces ponts toujours mouvants, aucun n’y parvient mais Maud étant celle ayant le moins chuté parvient la première à destination. Seconde étape, tous les stagiaires se devaient de passer sur un pont fixe quoique légèrement ondulant, hélas le délire s’installe et les chutes devinrent vite dissuasives. Tous ne purent tâter de l’édifice.
14 H habillage rapide puis direction le car censé nous transporter au parc aventure du coin. Le chauffeur est très conciliant. L’acrobranche nous attend donc. Notre peuple très sportif veut vite s’orienter vers les parcours bleu, rouge et noir, seul Maud et Paul prennent la direction du parcours vert, coaché par Julien, qui n’aime pas vraiment la hauteur. Elise prend la tête du parcours bleu, surveillé par Johny, hélas quelques ados et adultes nettement moins habiles que nos jeunes créent un bouchon qui teste les limites de la patience de tous. Les 2001 – 2002 plus Jojo et Marianne, suivis ou précédés par les expérimentés Lionel et Céline, entrent en action sur les pistes rouge et noir, des tyroliennes gigantesques traversent l’étang de long en large, tous se délectent. Maud et Paul sont finalement rejoints sur le parcours vert par Emilien trop petit (1m 32 pour 1 m 40 demandé) pour le parcours rouge et Florian plutôt prudent à juste titre. Le reste de l’équipe d’Elise rejoint les plus grands sur la partie rouge, les difficultés commencent, Maxime emmêlant sa corde se retrouva bloqué, heureusement un acrobate du centre vint le secourir, Benjamin qui fermait la marche dut avancer à petits pas afin de franchir au mieux des obstacles pas si simples. Côté « grands » la piste noire fit parler d’elle : en particulier le vélo à 10 m dans les arbres et le terrible final à la manière de Tarzan ( il s’agissait de se jeter dans le vide accroché à une liane pour finir en s’agrippant à un filet vertical) fit frémir de terreur un certain Lilian qui, encouragé par tous finit par surpasser ses craintes et franchir brillamment l’obstacle sous l’acclamation de la foule en délire. Tous se firent plaisir dès l’arrivée aux tyroliennes. L’animateur nous ayant un rien oublié nous arrivâmes au car avec dix bonnes minutes de retard. Le chauffeur fut heureusement très sympa !
17 H 30 : goûter au centre, les madeleines sont avalées à un rythme effréné, les biscuits qui suivent finissent dans le ventre des goulus, seule l’extinction des derniers carreaux de chocolat mettra fin à la ruée vers l’or.
18 H nouveaux jeux géographiques, sur l’Europe et l’Amérique cette fois, les jeunes sont étonnamment dynamiques, certains diront que j’ai abusé un peu, désolé, ils ont raison !
19 H Raviolis et haricots. Dommage pour les haricots, ils n’eurent pas le succès escompté, ils étaient pourtant bien bon.
19 H 45 : le gîte Meyer est de nouveau habité, par des invités très bruyants au départ puis par des meutes de loups-garous qui n’effrayeront pas le rédacteur de ces lignes, pourtant ils crient très FORTTTTTTTTTTTTTTTTTT !
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