Peu de podiums certes mais un nombre très important de finales prouve l’excellence d’une génération qui a encore besoin de confiance pour s’affirmer mais qui démontrent déjà un gros potentiel.
Vanessa Andrejevic est la plus en pointe de nos ondines. Avec 896 pts marqués au 50 dos (37’’27), elle clame d’entrée son appartenance au club des dossistes prometteuses. Sa démonstration du jour ne s’arrête pas là puisqu’elle réalise dans la foulée 35’’16 au 50 libre et surtout 45’’68 au 50 brasse, elle est maintenant capable de performer dans 3 nages, belle avancée, il reste cependant encore le problème du papillon à régler.
Lilian Curtaud a été phénoménal en brasse. Quatrième de la finale A en 40’’97, il démontre qu’avec un moral fort et une nage de très grande qualité, on peut aller loin même sans une puissance colossale, Lilian est armé pour devenir un excellent brasseur, surtout sur les 200. Il ne se contente cependant pas de ça et il s’affirme aussi en nage libre (34’’71) et en papillon (38’’44).
Estelle Macaire est devenue un belle crawleuse, même si elle n’a pu participer aux finales, sa technique devient fine et nul doute qu’elle nous surprendra bientôt. On appréciera donc ses 36’’40 au 50 libre et ses 43’’52 au 50 pap. Un seul regret, que le dos plafonne un peu (43’’55) alors même qu’elle marquait de bonnes dispositions dans cette nage. A suivre !
Fantin Macaire était déçu, un mauvais départ en dos le privant d’un podium accessible, peu importe il l’obtient en papillon en réalisant 34’’10 (RP) et finit 4ème du 50 dos en 36’’06. Au 50 libre il bat son record en 32’’38. Fantin se doit aujourd’hui surtout de se renforcer mentalement, ceci est l’enjeu à venir s’il veut s’exprimer au mieux.
Ariette Metais bat ses records du 50 libre en 42’’84 et au 50 dos en 50’’73, elle va un peu moins vite au 50 brasse (59’’43). Pas de finale certes pour Ariette mais un état d’esprit apprécié de tous et des évolutions positives qui lui permettent de s’épanouir à son rythme.
Un cap franchi pour Antoine Millet au 50 dos (moins de 40 largement: 38’’64 précisément), un bon 400 en 5’50’’51 mais un peu plus de difficultés au 50 libre (35’’14) et au 50 papillon (41’’72). Malgré des problèmes de santé bénins mais récurrents, notre sportif complet a réussi une belle prestation d’ensemble, son enthousiasme et sa motivation en sont la base.
Si la finesse de nage devait avoir une personnification, Hugo Molè pourrait y prétendre. Des rapports avec l’eau inouïs lui permettent d’avancer sans force optimisé, Hugo est un nageur au potentiel insoupçonné qui devrait nous étonner très vite. Un beau parcours récompense son investissement du week-end : 50 libre en 34’’76, 50 dos en 38’’29, 50 brasse en 45’’55.
Alice Paillard continue son parcours prodigieux en nage libre (32’’63) où sa puissance fait des merveilles, elle commence à investir le dos (40’’66) mais malgré des progrès reste encore en retrait en brasse (49’’59). Les qualités sont là et leur exploitation devient de plus évidente. Alice se fait plaisir, continue à apprendre et peut s’enorgueillir d’un bel avenir si elle continue à avoir autant envie.
Youenn Tassy Renan bat une nouvelle fois tous ses records, sa taille et sa puissance font merveilles : 50 libre en 35’’49, 50 brasse en 43’’05, 50 papillon en 369’’69. Youenn pourrait devenir un sacré nageurs s’il arrivait à dominer sa concentration. Les qualités sont là mais ne pourront être exploitées qu’avec des progrès techniques en nage libre, en dos et en papillon.
Maëlle Vair sait parfaitement se placer en crawl, beaucoup de nageurs adultes et expérimentés ne sont pas capables de le faire. Elle réalise : 34’’48 au 50 libre, 41’’63 en dos et 41’’59 en papillon (3 records sur 3 épreuves, parfait). Elle entretient de très bons rapports avec les nages alternatives, il lui manque cependant de la confiance en elle pour exploiter ses aptitudes. Maëlle peut franchir un cap et devenir une excellente nageuse mais pour cela croire en elle est le passage nécessaire.
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