Le trajet est un peu plus long que pour aller nager à Pont-de-Claix, la destination au moins aussi sexy que le meeting de Seyssinet-Pariset : le voyage pour se rendre à ces Mondiaux est déjà un but en lui-même !
En cette période troublée où les avions tombent comme des mouches, il est agréable de connaître un vol sans histoires, qui arrive tranquillement à destination. Huit heures de trajet sont nécessaires pour toucher terre en Amérique du Nord à l’aéroport Pierre-Éliott-Trudeau de Montréal.
Dès la douane franchie, l’organisation des Mondiaux nous surprend agréablement. Le service d’ordre a certainement été déployé afin d’écarter les centaines de supporters de l’USSE qui attendaient notre arrivée car le hall est remarquablement calme. C’est un peu dommage pour l’ambiance mais compte tenu de la fatigue du voyage on ne leur en veut pas. On remarque quand même dans l’aérogare des panneaux fléchés qui orientent ceux qui le souhaitent vers un comptoir dédié, qui délivre des bons de transport pour le centre de Montréal.
Il est en tout cas extrêmement agréable de retrouver (ou de découvrir) la ville de Montréal. Métropole typiquement nord-américaine avec ses buildings, sa circulation incessante, son activité 24 heures sur 24 et ses sirènes de police omniprésentes, son caractère québécois très affirmé en fait une ville unique. Flâner dans les larges avenues du centre, dans la vieille ville ou sur les quais du Saint-Laurent reste un grand plaisir.
Michel serait ravi de pouvoir y pratiquer les échauffements musculaires qui ont fait la légende à Paris en mars dernier puisque Montréal possède le Bixi, équivalent québécois du Vélib ! on n’aura vraiment aucune excuse si les chronos ne sont pas à la hauteur !
Il reste désormais à attendre tranquillement le début des épreuves avec le 100 mètres prévu lundi 4 août …
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