Étonnamment les performances n’ont pas souffert du passage bassin de 25 – bassin de 50. De nombreux records personnels ont été battus et les saint-egrèvois présents ont été plus que motivés. Une superbe excursion à Lyon que nous renouvellerons.DSC_0091_lilian_site.jpg


Partis à 12 H de l’Espace Robert Fiat pour les st-egrèvois ou à 10 H 30 d’Echirolles pour les sélectionnés du département, ils étaient 21 à concourir à Lyon. Les 17 encadrés par Lionel, Céline, Johny, Claire et Manu devaient logés dans un camping. Trois mobil home et une tente accueillirent nos troupes à Dardilly. Le grand plaisir des enfants étant de dormir dans un camping, les souvenirs furent bons même s’il fallut se réveiller à 6 H du matin le dimanche après une nuit jugée froide par certains et trop chaude par d’autres. L’équipe de l’Isère logea dans un hôtel première Classe fort bruyant.

Trois poussins seulement avaient été retenus pour ce week-end à Lyon. Nathan Doclot, notre seul 2003, battit deux de ses records tous bassins (50 papillon en 55’’18 et 50 libre en 42’’07), son 100 libre lui permit d’établir un record personnel grand bain en 1’41’’86, son 100 dos lui fut fort éloigné de ses temps petit bain (1’57’’ contre 1’50’’). Même si Marianne Guillon ne put atteindre les finales, barrée par les 2003 pour y accéder, elle confirme sa progression régulière et ses qualités de glisse évidentes en réalisant 48’’42 au 50 brasse, 1’47’’81 au 100 brasse et 3’44’’31 au 200. Sur le 50 papillon, ses 51’’95 représentent un beau pas en avant. La petite Marianne sait nager efficacement et peut être fière de ses prestations. Joanin Macaire peut l’être aussi, doué d’une énergie illimitée il sut s’en servir à bon escient pour concurrencer au mieux les plus grands (2003). Devenu performant en dos, il peut s’enorgueillir d’un 50 en 45’’62, d’un 100 en 1’34’’89 (finaliste A poussins) et d’un 50 libre en 37’’22, un seul regret, une disqualification au 200 dos qui lui permettra de murir un peu plus encore.

Nos benjamines se sont bien données. Julia Andrejevic peut être fière de ses 1’17’’00 au 100 libre et de ses 3’11’’32 au 200 4N, on peut juste regretter que le 50 libre (34’’23) et le 100 brasse (1’44’’76) aient été un rien en dessous. Sa sœur Vanessa fut une nouvelle fois transcendante en dos, elle brilla en finale du 100 dos (1’26’’79) et du 200 dos (3’03’’97). Elle réussit toutefois moins bien le 50 dos (40’’96) et le 200 4N (3’19’’02).

Sa copine Estelle Macaire se servit de son explosivité pour réaliser de belles séries du 100 dos (1’30’’00) mais étonnamment sembla perdre ses qualités en finale (1’34’’76), la fatigue sans doute. Elle réalise aussi 37’’47 au 50 libre, 43’’42 au 50 dos et 3’14’’44 au 200 dos.

Ce n’est pas en dos que brilla Lisa Schaeller mais bien en brasse. Son parcours formidable lui fit jouer les premiers rôles sur le 50 brasse (7ème en 41’’99), sur le 100 brasse (1ère de la finale B en 1’32’’59) et surtout sur le 200 (7ème en 3’17’’70), une vocation semble née, il ne reste qu’à aller encore plus de l’avant. Ajoutons à ce bilan un 50 papillon en 37’’25.DSC_0127_lisa_site.jpg

Marie Millet n’est pas encore en mesure d’aller aussi vite mais elle s’approche petit à petit des premiers rangs en réalisant 36’’02 au 50 libre, 1’45’’71 au 100 brasse, 3’41’’69 au 200 brasse et 1’20’’58 au 100 libre. Beaucoup d’application mais un rien de pêche en plus ne nuirait pas !

La puissante Alice Paillard confirme ses qualités tant sur le 50 libre (35’’60) que sur le 100 (1’22’’49), elle est d’ailleurs aussi en forte amélioration sur le 200 (3’10’’68), le dos n’est pas encore cependant au même niveau (44’’92), il lui reste cependant, je me répète d’article en article, à parfaire les plongeons et les virages.

Quant à Justine Brun, elle avait un véritable marathon à son programme. Reconnaissons-lui un courage certain car elle sut le mener sans faillir jusqu’au bout. On appréciera son 400 libre en 5’24’’11, son 200 papillon en 2’57’’62 (médaille d’or), son 200 4N en 2’54’’64. Son 50 brasse en 41’’91, son 100 libre en 1’10’’58 et son 50 dos en 38’’57 ne furent pas de la même étoffe mais on peut lui pardonner ceci compte tenu du nombre d’épreuves effectuées.

Les garçons étaient les plus nombreux, comme souvent d’ailleurs. Ils furent étonnants d’homogénéité et de combativité même si certains craquèrent en fin de parcours.

Le plus étonnant fut sans conteste Lilian Curtaud qui fut sans conteste possible à son sommet de l’année. Plutôt en retrait en brasse ces temps derniers, il dynamise la compétition entre st-egrèvois en dynamitant ses records personnels. On put ainsi le voir performer sur le 100 brasse en 1’31’’84, sur le 200 en 3’17’’45 et même sur le 100 libre en 1’16’’67 et le 200 4N en 3’08’’05. Un week-end remarquable et sans doute inoubliable pour Lilian.

De belles perfs aussi pour Rémy Brazzolotto, parfaitement à la hauteur en brasse (100 en 1’33’’42, 200 en 3’19’’33) à l’exception toutefois du 50 (43’’17). Un beau 50 papillon couronne le tout (36’’50). DSC_0108_remi_alice_site.jpg

Remise à niveau de ses records plus que correcte pour Nicolas Eyer qui passe bien le grand bassin. Le 50 en 36’’50, le 100 en 1’26’’13 et le 200 en 3’09’’00 agrémentent son parcours en nage libre, une petite cerise sur le gâteau, le 50 papillon en 42’’59.

Chez les garçons Macaire, la diversité est de mise, Fantin se qualifie aisément pour la finale B du 100 papillon qu’il termine avec bonheur en 1’23’’78, le 50 en 36’’34 le voit au premier rang des saint-egrèvois. Moins de réussite en brasse cependant (100 en 1’39’’15, 200 en 3’29’’65). Son frère Tristan est bien évidemment engagé en dos, il finit 2ème de la finale B du 100 en 1’21’’88 et 5ème de celle du 200 en 2’58’’38. Au 50, moins de vigueur (39’’00) tout comme en brasse (46’’20), Tristan n’est pas un nageur de 50. Florent, leur cousin, membre de la sélection départementale finit crevé ce week-end mais entre temps il aura quand même réalisé de belles choses sur le 50 libre (30’’49), le 400 (5’45’’07), le 50 dos (36’’76), le 100 brasse (1’30’’79), le 200 4N (2’52’’50) et le 200 papillon (3’22’’52). Pour les finales ce fut plus difficile tant son programme était conséquent.DSC_0096_florent_site.jpg

Pas de fatigue apparente pour un Pascal Meyer royal, leader actuel de notre génération de benjamins. Record personnel, peu importe le bassin pour lui d’ailleurs, sur 200 libre en 2’31’’08 après des séries en 2’33’’25, chaque finale est l’occasion de battre un record déjà battu en série. Le carnage est donc total : 5’27’’04 au 400, 2’55’’70 puis 2’53’’22 au 200 dos, 2’52’’41 puis 2’49’’81 au 200 4N. Seuls les 50 papillon (37’’51) et 50 brasse (40’’04) sont moins remarquables.

Pas de finale pour Antoine Millet, toujours combatif cependant. Son palmarès est fort honorable néanmoins : 100 libre en 1’20’’44, 400 en 6’08’’40, 100 dos en 1’28’’13, 100 papillon en 1’33’’83.

Pierre Tranchant s’est trouvé moins à l’aise que Pascal lors de son programme. Moins éclectique il a surtout brillé sur le 50 libre (29’’83) dont il termine 1er st-egrèvois. Moins de verve cependant accompagnèrent son 400 en 6’01’’77, son 200 4N en 2’59’’11 ou son 50 pap en 37’’65. Des records personnels récompensèrent par contre ses 200 brasse (3’21’’25) et 200 dos (2’56’’48).

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Quant à Eric Vazart, qui termine ce compte-rendu par ordre alphabétique, il s’offre quelques records personnels, sur 100 libre (1’15’’38), sur 200 (2’42’’16) et sur 400 (5’45’’38), seul le 200 4N est un rien en dedans (3’06’’04). Notre nageur de demi-fond aurait certes mérité un 800, épreuve plus à son goût. Cela viendra !