Tout n’a pas été parfait lors de ce meeting, en soi cela n’a rien d’anormal puisqu’il s’agissait des préparatifs finaux aux nationaux 2 mais il faut bien reconnaitre que cela n’a pas empêché nos minimes-cadets toujours omniprésents lorsqu’il s’agit de battre des records de franchir de nouveaux caps.


Comme toujours, l’analyse au cas par cas des parcours individuels marque de nombreux contrastes.

Pour Yann Vazart, la satisfaction est totale, un 200 libre en 2’08’’41 le matin, 2’07’’43 en série, soit deux records personnels grand bain mais surtout un temps grand bain qui en équivalence petit bain donne 2’04’’01 attestant donc de la progression régulière de Yann sur cette épreuve. Sur le 200 4N, Yann franchit un nouveau palier en amenant son record grand bain à 2’19’’42 soit à seulement 3 dixièmes du temps de qualification aux championnats de France cadets.

Pour Quentin Piveau situation tout aussi idyllique puisqu’il réalise un 200 libre en 2’16’’73 en finale après avoir déjà battu son record tous bassins le matin en 2’17’’30. Sur le 50 dos record tout bassin en série (32’’56) puis en finale (32’’31). Enfin au 200 dos il réalise son meilleur temps en bassin de 50 m en approchant le temps de qualification pour les championnats de France minimes (encore 3 dixièmes à conquérir) : 2’28’’25 au compteur.

Grande satisfaction aussi pour Yannis Brotel qui sur la seule épreuve où il pouvait conquérir nous gratifie d’un 2’57’’07 au 200 brasse en série et d’un 2’55’’90 en finale. Progression de 3’’ en 1 mois pour Yannis.

Records personnels grand bain aussi pour Robin Pla enfin récompensé pour toute l’énergie qu’il met à assurer sa préparation. On appréciera donc ses temps en finale du 200 dos (2’21’’61 soit un record grand battu de 3’’) et du 50 dos (30’’56).

Records personnels enfin pour Clément Brun, moins en verve qu’à Chalon sur Saône mais suffisamment au point quand même, après avoir réalisé un bon 1’01’’43 au 100 libre, pour s’offrir un record du 50 papillon tous bassins en 30’’02 et un record en bassin de 50 m sur le 200 papillon en 2’27’’49.

La situation n’a pas, hélas, aussi facile pour les dames puisque si Maëlys St-Martin a marqué des progrès sur certaines épreuves (50 brasse en 36’’05, 100 en 1’18’’25, 200 4N en 2’33’’63), le 200 brasse, son épreuve phare est resté éloigné des objectifs (2’48’’85 en finale).
Quant à Fanny Arnaud elle glane 2’’ en finale du 200 brasse sur son temps de Chambéry (2’11’’34) mais fait un peu moins bien sur le 50 (41’’24). Dommage pour nos deux ondines pourtant fort sérieuses et motivées.

Dernier protagoniste de notre distribution, l’ancien du groupe, Franck Brissot sembla plutôt à l’aise en série du 50 brasse (32 »26) mais étonnamment conclut assez mal sa finale en 33 »18. Un temps à vite oublier !