Le premier grand bassin de l’année est traditionnellement mauvais, l’excursion à Chambéry s’avérait donc périlleuse pour le moral des nageurs, néanmoins on ne peut effectuer une 2ème expérience que si la première est passée. Armés donc de courage les st-egrèvois sont allés à la découverte, étonnamment certains se sont très bien débrouillés.
Coté fortune heureuse, Clément Brun emporte la palme puisqu’il peut s’honorer certes d’un record personnel sur 200 papillon en 2’29’’85 (médaille d’or minimes) mais surtout de trois records personnels tous bassins, ce qui est absolument étonnant en cette période, c’est ainsi que périclitent son 50 nage libre (28’’58), son 100 libre (1’02’’39) et surtout son 200 brasse (2’49’’85) qui lui vaut une excellente 4ème place de la finale minimes. Un seul bémol, le 50 papillon en 31’’03 qui avait, à sa décharge, la lourde responsabilité d’entamer son programme samedi matin.
A peine derrière lui l’on peut citer Yannis Brotel qui, s’il a confirmé ses aptitudes en brasse en réalisant 39’’58 au 50 et 1’23’’88 au 100, a démontré sur son 200 qu’il était très endurant, son sprint final lui permet en effet de signer un magnifique 2’58’’55, record personnel tous bassins pulvérisé dans un temps qui dénote de grandes qualités.
Yann Vazart, pour sa part n’a pas tout réussi ce week-end, du moins si l’on analyse les temps seuls mais ce serait oublier le fait que la plupart de ses courses ont été effectué en maillot de bain. Battre en maillot de bain en 26’’98 un record grand bain réalisé avec combinaison, est-ce vraiment un échec ? Idem pour un 100 brasse en 1’16’’52 ou un 100 libre en 58’’60. Yann n’a mis la combinaison que sur le seul 200 brasse, et là ça a cartonné puisqu’il termine 4ème chez les cadets en 2’39’’18, soit le 2ème temps jamais réalisé par un st-egrèvois en grand bassin, seul Pierre Jaillet a fait mieux. Ajoutons à ceci qu’il s’agit de son record tous bassins (battu de 8’’).
Un peu moins en verve sans doute mais malgré tout fort correct a été Quentin Piveau. Une sale grippe l’ayant séché il y a deux semaines et demi, il semblait peiner à se relever, néanmoins une 4ème place sur le 200 4N minimes en 2’34’’93 n’a rien d’une contre-performance, quant à ses temps sur 50 dos (33’’19), 100 dos (1’10’’91) et 200 dos (2’31’’88) ils ne sont pas encore équivalents à ceux de Montluçon mais sont déjà meilleurs en valeur que ceux de Montélimar mi-décembre, Quentin est donc sur la pente ascendante même s’il n’est point encore au sommet.
Quant à l’aîné des garçons Robin Pla, toujours fort motivé mais beaucoup moins entraîné (voyages obligent), il a du se contenter d’un record grand bain sur 200 dos en 2’24’’79 et de performances fort éloignées de ses temps petit bain de Montluçon : 50 dos en 31’’63, 100 dos en 1’07’’24, 200 4N en 2’25’’23.
Le grand bassin s’est avéré plus destructeur chez les filles puisque si Fanny Arnaud a réussi à battre son record du 50 en 40’’77, elle reste éloignée de ceux du 100 (1’30’’35) et du 200 (3’15’’04), sans doute a-t-elle été victime d’une difficulté à trouver le bon rythme car il y a généralement cohérence entre la forme sur un 50 et celle sur les distances supérieures. Maëlys St-Martin a été beaucoup plus loin de son meilleur niveau. Certes des médailles sont venues récompenser son parcours mais les temps ont été eux fort modestes : 50 brasse en 36’’72, 100 en 1’18’’45, 200 en 2’49’’92, un travail important reste à effectuer donc afin qu’elle puisse retrouver son meilleur niveau.
Prochain rendez-vous pour les nageurs de niveau intérrégional et plus, les meetings de Chalon et Lyon en mars.
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